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La restauration de la chapelle égyptienne d'Akhethétep est lancée au Louvre
Le Louvre a présenté jeudi la première étape de la restauration de la chapelle du mastaba d'Akhethétep, un chantier ambitieux qui aboutira à une restitution plus exacte de cette chapelle funéraire vieille de 4000 ans, transportée à Paris au début du XXe siècle et dont on a retrouvé la localisation exacte sous les sables.
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La restauration de la chapelle du mastaba d'Akhetétep, qui a commencé en novembre dans l'aile Sully du Louvre, doit s'achever en juillet 2020. Elle doit permettre de restituer les proportions, les hauteurs, les volumes, sur la base des dernières découvertes la concernant, en Egypte.
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Un mastaba, c'est quoi ?
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Qui était Akhethétep ?
Le rang d'Akhethétep lui donnait droit à des terres et aussi le privilège de se faire construire un mastaba dans une des nécropoles royales près de la capitale et de recevoir un culte funéraire assuré par des professionnels, soit des offrandes quotidiennes.
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La chapelle d'Akhethétep, transportée au Louvre en 1903
Les parois sont décorées de scènes en relief dont la polychromie est partiellement conservée. Elles décrivent le repas funéraire, les artistes qui animent le banquet, les activités des champs qui servent à l'alimentation éternelle du défunt. A l'entrée, Akhthétep assiste à l'arrivée de l'équipement de son tombeau.
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L'emplacement originel du mastaba retrouvé sous les sables
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La chapelle en cours de restauration
"Le visiteur était floué quand il voyait ce mastaba. Il s'agit de lui redonner les moyens d'une vision exacte, de restituer les proportions, hauteurs, volumes", a expliqué à la presse l'égyptologue Vincent Rondot, directeur depuis 2014 du département des antiquités égyptiennes du Louvre. Tout sera fait pour que "l'oeil puisse différencier ce qui est ancien et ce qui a été rajouté. Nous voulons une restitution architecturale conforme à l'original", a-t-il dit.
C'est un chantier délicat qui provoque de nombreuses discussions techniques, a expliqué Vincent Rondot, notamment sur le matériau artificiel à utiliser pour restituer le parement : pierre calcaire ou béton...
Lors des travaux, quand le linteau a été enlevé, des papiers pliés ont été retrouvés avec les noms des "marbriers poseurs" venus de toute la France pour remonter le mastaba en 1932 : "Les ancêtres vous saluent. Adieu."
La restauration a été rendue possible par une campagne d'appel aux dons "Tous mécènes !", la septième du genre, lancée en 2016, qui a réuni 500.000 euros.
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