L'éclat retrouvé des temples d'Angkor au Cambodge
Au Cambodge, la forêt tropicale a envahi l'ancienne capitale khmère, mais les vestiges des sanctuaires érigés par les souverains successifs, entre le VIIIe siècle et l'abandon de la cité en 1431, racontent son influence passée.
Pendant plusieurs siècles, Angkor a été le centre du royaume khmer. Avec des monuments impressionnants, des temples, des structures hydrauliques. Le site est un témoignage unique d’une civilisation exceptionnelle. Des temples comme Angkor Vat, le Bayon, Preah Khan et Ta Prohm, en sont de parfaits exemples. Chaque année des centaines de milliers de personnes viennent les visiter. Mais le site est loin d’avoir livré tous ses secrets.
Reportage : A. de Chalvron / S. Giaume / M. Sien
Angkor, ressuscité
Oubliée des hommes, la cité d’Angkor était enfouie depuis des siècles sous une végétation luxuriante. C’est un explorateur français, Henri Mouhot, qui la redécouvre en 1860 et la fait connaître au monde entier. 150 ans plus tard, les fabuleux temples connaissent un rayonnement international.
Un autre français, Pascal Royère, décédé le 5 février 2013 à l’âge de 48 ans, a consacré une partie de sa vie à la restauration du site d’Angkor. Son nom, nous dit Dominique Poiret dans Libération, était indissociable de celui du Baphuon, l’un des plus fameux temples d’Angkor, au Cambodge. Pendant 17 ans, il avait aidé à faire renaître ce géant perdu dans la jungle.
Angkor, préservé
Patrimoine mondial de l’humanité, l’UNESCO a mis en œuvre un vaste programme de sauvegarde de ce site symbole et de son environnement. Angkor est un des plus grands sites archéologiques en activité dans le monde. Le tourisme représente un énorme potentiel économique mais il peut aussi générer d’irréparables destructions du patrimoine physique comme du patrimoine immatériel. De nombreux projets de recherche ont été menés depuis le lancement en 1993 du programme international de sauvegarde. Des chercheurs de différents pays œuvrent aujourd’hui à sa conservation.
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