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Vidéo Incendie de Notre-Dame : comment les scientifiques tentent de sauver la cathédrale

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Durée de la vidéo : 4 min
VIDEO. Notre-Dame : comment les scientifiques tentent de sauver la cathédrale
VIDEO. Notre-Dame : comment les scientifiques tentent de sauver la cathédrale VIDEO. Notre-Dame : comment les scientifiques tentent de sauver la cathédrale (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo, France 3
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Les experts doivent rendre leurs conclusions, début juin, en vue des travaux de reconstruction, prévus pour 2021.

La reconstruction de Notre Dame, dont le toit est parti en fumée le soir du 15 avril, ne débutera pas avant 2021. Le futur chantier constitue un défi inédit pour les spécialistes de la restauration. France 3 a pu se rendre à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), où travaille une brigade d'experts chargée d'aider les architectes à reconstruire ce joyau du patrimoine parisien et français. 

Un ange qui s'est brisé les ailes en tombant, un orgue aux 8000 tuyaux endommagés par les fumées, des vitraux noircis de suie… Claudine Loisel, ingénieure chimiste spécialiste des vitraux, Jean-Didier Mertz, docteur en géologie et Aurélia Azéma, docteure en chimie, sont un peu les médecins de la cathédrale. Ils travaillent dans le cadre exceptionnel du laboratoire de recherches des monuments historiques.

Plus de 1000 m2 de vitraux sont à restaurer

"Globalement, je vois que les peintures vont bien (...), on n'a pas de fissuration si on regarde à une échelle macroscopique", constate Claudine Loisel, en examinant, coton-tige à la main, une minuscule partie d'un vitrail. La couche de suie, épaisse, cache tout de même quelques détériorations. Au total, plus de 1000 m2 de vitraux sont à restaurer.   

Toutes les pierres ramassées sur le site ont été numérotées. Dans la mesure du possible, elles devront retrouver leur place sur l'édifice. Certaines se sont brisées en heurtant le sol et font désormais l'objet de l'attention de Jean-Didier Mertz. C'est lui aussi qui s'occupe de cet ange aux ailes brisées après une chute de 33 mètres de haut. Si les experts ne parviennent pas à la restaurer, "cette pièce partira au musée, comme témoin de l'histoire", explique le spécialiste.

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