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Plomb à Paris : "pas de signal d'alerte" sur les enfants dépistés et scolarisés près de Notre-Dame

La proportion d'enfants dépassant le seuil de déclaration obligatoire de saturnisme reste "légèrement plus faible" que la moyenne nationale mesurée lors d'une enquête en 2009, selon la cellule régionale de Santé publique France.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un agent décontamine la cour d'une école du 1er arrondissement de Paris, le 8 août 2019. (MARTIN BUREAU / AFP)

Les riverains de la cathédrale Notre-Dame de Paris sont-ils affectés par les centaines de tonnes de plomb qui ont fondu lors de l'incendie dévastateur du 15 avril ? La cellule régionale de Santé publique France a annoncé, jeudi 12 septembre, que le bilan provisoire des mesures du taux de plomb réalisées chez environ 750 enfants scolarisés à proximité de la cathédrale "n'émet pas de signal d'alerte".

La proportion d'enfants dépassant le seuil de déclaration obligatoire de saturnisme (50 microgrammes de plomb par litre de sang) reste en effet "légèrement plus faible" que la moyenne nationale mesurée lors d'une enquête en 2009.

Dans le détail, au 31 août, 398 plombémies ont été réalisées. Elles ont mis en évidence 34 cas au-dessus du "seuil de vigilance", fixé à 25 µg/l, et trois cas (déjà annoncés) légèrement au-dessus de 50 µg/l. Parmi eux, une source de contamination au domicile a été identifiée, sans lien avec l'incendie. La proportion de plombémies au-dessus du seuil de 50 µg/l est ainsi de 0,8%, "légèrement plus faible que celle mesurée dans l'étude Saturn-Inf en 2009", qui était "de 1,7% en France métropolitaine".

Des résultats rassurants mais provisoires

Depuis le 1er septembre et la rentrée scolaire, le nombre de plombémies réalisées s'est nettement accéléré, avec déjà près de 350 analyses depuis le début du mois, a souligné l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France. Sur ces dernières, "trois nouveaux cas de dépassement ont été identifiés", pour lesquels les enquêtes sont en cours, mais ceux-ci "ne modifient pas les conclusions globales" sur la situation.

Pour Aurélien Rousseau, directeur général de l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France, c'est une conclusion rassurante mais encore "provisoire", qu'il faut "prendre avec prudence". "Il n'est pas question pour l'ARS de relativiser ou de minimiser la situation", a-t-il souligné. Pour lui, "chaque plombémie au-dessus du seuil est une plombémie de trop".

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