Il ne pense qu'à la reconstruction de "la forêt" de Notre-Dame. Depuis l'incendie, Frédéric de Montalembert, sylviculteur, n'a qu'une idée en tête : fournir le bois nécessaire à l'élaboration d'une nouvelle charpente. Dans son domaine forestier de la Sarthe, il inspecte les chênes qu'il pourrait sélectionner. Il faut du bois robuste et de qualité pour retrouver des poutres semblables à celles qui constituaient la charpente de la cathédrale. Pour ce forestier, il faut du chêne d'origine française. Un élan solidaire de la filière du bois mené aussi par les grandes entreprises, comme Groupama, troisième propriétaire de forêts en France, qui propose d'offrir 1 300 chênes pour la charpente.Le matériau toujours incertain pour la charpenteDes milliers de mètres cubes de bois nécessaires, qui ont poussé Jean-Philippe Gimenez, maire de Faymont (Haute-Saône) à proposer les arbres de sa commune. Une mobilisation spontanée, mais incertaine. Pour l'instant, aucune décision concernant le matériau qui servira à la rénovation de la charpente n'a été prise. Au cas où, les chênes sont là, en terre, prêts à reformer la cathédrale.