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Chantier de Notre-Dame de Paris : "C'est un moment historique", salue la Fondation du patrimoine

Un an avant la réouverture de Notre-Dame-de-Paris au public et au culte, Emmanuel Macron a visité le chantier et est monté tout en haut de la nouvelle flèche de la cathédrale.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le président de la République Emmanuel Macron touche le haut de la nouvelle flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 8 décembre 2023. (CHRISTOPHE ENA / POOL)

"C'est un moment historique", salue vendredi 8 décembre sur franceinfo Bertrand de Feydeau, vice-président de la Fondation du patrimoine, alors qu'Emmanuel Macron est monté tout en haut de la flèche de Notre-Dame de Paris, à un an de la réouverture de la prestigieuse cathédrale. Cela représente pour Bertrand de Feydeau "un grand moment d'émotion nationale".

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En 2019, après l'incendie qui avait ravagé Notre-Dame de Paris, Emmanuel Macron s'était engagé à ce qu'elle soit reconstruite en cinq ans. Quatre ans et demi plus tard, Bertrand de Feydeau reconnaît que "tout le monde avait des doutes" quant à ce délai en raison "des obstacles techniques et financiers" notamment. "Le fait d'avoir pris la décision de refaire cette cathédrale en cinq ans était audacieux", soutient le vice-président de la Fondation du patrimoine.

La réouverture au public est prévue début décembre 2024

Bertrand de Feydeau considère toutefois que ce délai court a permis de donner "un mouvement général, notamment au niveau du chantier et des compagnons qui s'y affairent". "Ça a permis de mettre en valeur des savoir-faire qui nous sont enviés au niveau international", ajoute-t-il.

La réouverture au culte et au public de Notre-Dame est prévue début décembre 2024. D'ores et déjà, le vice-président de la Fondation du patrimoine prévient que "tous ceux qui rentreront à l'intérieur seront éblouis par la splendeur de l'édifice". Il fait référence ici à la couleur de la pierre : "Comme tout édifice, la cathédrale s'était noircie à l'intérieur par le temps, la pollution et les cierges", explique-t-il. Bertrand de Feydeau estime ainsi que "l'incendie permet de retrouver la pureté d'origine de ce monument".

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