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Immersion au Louvre : l'envers des tableaux

Le plus grand musée du monde peut donner plus que ce qu'il a ! Au-delà de la Joconde ou de la Vénus de Milo, le lieu est une véritable cité dévolue à l'art et à son histoire. Ses 35 000 oeuvres, exposées ou dans les réserves, permettent aux curieux d'assouvir leurs envies touristico-artistiques et aux vrais amateurs d'art d'éprouver cette émotion qui, avec le rire, reste le propre de l'homme.
Article rédigé par franceinfo
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La Joconde (détail)
 (MICHEL URTADO / MUSÉE DU LOUVRE / RMN-GRAND PALAIS)

D’elle, on a tout dit, même qu’elle était un homme et pourtant, sachez-le, la Joconde est un arbre ! Un arbre magnifique, au pouvoir hypnotique, un arbre qui cache une forêt, celle des autres œuvres du Louvre. Les visiteurs qui courent dans les galeries du plus grand musée du monde, 400 salles et 35 000 œuvres, pour se planter à trois mètres de Mona Lisa ne jettent même pas un œil sur des pièces qui, dans un autre contexte, attireraient les foules.
 
Reportage : A.Monteux, G.Beaufils, E.Piquereau, A.Cohen

Le Louvre, c’est ce paradoxe, Eldorado des touristes qui ne viennent y voir que ce qu’ils connaissent déjà, il est aussi le paradis des amateurs d’art, ceux qui cherchent et trouvent au détour d’œuvres dites secondaires des détails qui les enchantent pour des journées entières.
 
Il y a aussi ceux qui s’activent, les conservateurs, restaurateurs, historiens de l’art, les gardiens aussi, pour qui ce que l’esprit humain a produit de plus admirable au fil des siècles constitue le décor des 35 heures de travail hebdomadaires.

Le Louvre, ce sont les œuvres exposées, de la Joconde à la momie égyptienne en passant par le sceptre des rois de France et la Vénus de Milo. Mais le Louvre ce sont aussi les tableaux, sculptures et objets qui en peuplent les réserves, qui attendent d’être un jour exposés au public ou livrés à la sagacité exploratrice des chercheurs.
 
Le Louvre, dont les collections ne cessent de s’enrichir au fil des dons, des legs et des acquisitions est en constante évolution. Une visite ne ressemble jamais à la précédente et la découverte en est toujours renouvelée. Le lieu lui-même, riche de sa propre histoire est propice à laisser dériver l’imagination. Une fois les portes refermées, les salles rendues au silence et à l’immobilité des œuvres, Belphégor et les ombres du Da Vinci Code peuvent y reprendre leurs activités imaginaires.

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