: Vidéos Hommages à Hubert Germain : quatre séquences à retenir de l'inhumation du dernier Compagnon de la Libération
"A 20 ans à peine, il quittait tout. Ses terres drômoises, sa famille, ses amis, pour gagner Londres. Et bientôt, avec honneur et fidélité, se couvrit de gloire à Bir Hakeim", a déclaré Emmanuel Macron dans son discours, jeudi.
"Serions-nous là sans Hubert Germain ?" Emmanuel Macron a présidé, jeudi 11 novembre, un dernier hommage de la nation au dernier Compagnon de la Libération, à l'occasion du 103e anniversaire de l'armistice de 1918. Deux cérémonies ont eu lieu : à l'Arc de Triomphe puis au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine), principal lieu d'exécution des résistants durant la Seconde Guerre mondiale. Franceinfo a retenu quatre séquences de cette journée.
Le cercueil d'Hubert Germain escorté jusqu'à l'arc de Triomphe
Le cercueil du dernier Compagnon de la Libération a été transféré, jeudi matin, des Invalides jusqu'à l'arc de Triomphe à bord d'un char blindé AMX-10 baptisé "Bir Hakeim". Le convoi funèbre s'est ensuite arrêté au pied des Champs-Elysées pour un temps de recueillement devant la statue du général de Gaulle, comme l'avait demandé Hubert Germain lui-même. Le cercueil de l'illustre résistant a ensuite été déposé sous l'arc de Triomphe, à côté du soldat inconnu, pour la traditionnelle cérémonie de commémoration du 11-Novembre.
Le discours d'Emmanuel Macron sous l'arc de Triomphe
"A 20 ans à peine, il quittait tout. Ses terres drômoises, sa famille, ses amis, pour gagner Londres. Et bientôt, avec honneur et fidélité, se couvrit de gloire à Bir Hakeim", a déclaré Emmanuel Macron jeudi matin, face au cercueil d'Hubert Germain, placé sous l'arc de Triomphe. "Serions-nous là sans eux ?", s'est encore interrogé le chef de l'Etat, en référence aux 1 038 personnes, dont six femmes, ayant reçu le titre de Compagnon de la Libération. "La France est liberté, la France est transmission. Elle vit, survit et surmonte ses épreuves parce que, de génération en génération, des femmes et des hommes se transmettent le flambeau de l'idéal", a ajouté le président de la République.
L'arrivée du cercueil au Mont-Valérien et les larmes d'Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a essuyé quelques larmes à l'écoute du chœur qui a entonné Le Chant des partisans. "Mon père avait une grande admiration pour le président [Emmanuel Macron] et je crois que c'était réciproque", a commenté sur France 2 Patrick Germain, le fils du Compagnon de la Libération mort le 12 octobre, à l'issue de la cérémonie. "J'ai eu l'occasion de rencontrer le président lors des cérémonies aux Invalides et je savais les liens très profonds qui unissaient le président à mon père."
La croix de Lorraine taillée dans le bois de la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Le cercueil d'Hubert Germain est entré, à 15 heures, dans la crypte du mémorial de la France combattante, au Mont-Valérien, pour y reposer définitivement au milieu de 16 autres combattants de la Seconde Guerre mondiale. Dans la crypte, Emmanuel Macron s'est recueilli seul devant le cercueil, sur lequel il a déposé une croix de Lorraine taillée dans le bois de la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris, comme l'avait souhaité Hubert Germain.
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