Vidéo Exhumation, inhumation… Quatre rites funéraires à travers le monde

L'exhumation au Vietnam

Ce rite consiste à déterrer un cadavre. Dans le cercueil, il ne reste alors que des os qui vont être nettoyés avant l'aube par un professionnel, avec un mélange d'eau et d'herbes traditionnelles. Ils sont ensuite emballés dans de la soie, puis placés dans une boîte en pierre, avant d'être remis en terre.

Pour certaines communautés du nord du Vietnam, ce rite permet à l'âme du mort de passer dans l'au-delà. La cérémonie a lieu trois ou quatre ans après l'inhumation du défunt, habituellement à l'approche du Têt, le Nouvel an lunaire.

Le retournement des morts

Pendant l'hiver austral, de juillet à octobre, certaines communautés malgaches recourent aussi à l'exhumation. C'est le rituel sacré du famadihana, l'un des plus pratiqués à Madagascar. Lors de celui-ci, le défunt passe du monde des morts à celui des ancêtres. Son corps est exhumé afin d'être recouvert d'un nouveau linceul. La dépouille suit ensuite une procession, qui donne lieu à une grande fête.

L'inhumation

Elle est prescrite par les trois grandes religions monothéistes : le christianisme, l'islam et le judaïsme. L'inhumation est perçue comme un moyen de protéger le corps et la dignité du défunt. Dans de nombreuses cultures, l'enterrement est lié à la croyance en une vie après la mort. C'est même une condition pour accéder au paradis.

La crémation

Dans la religion hindoue, la crémation sert à libérer l'âme du mort, afin qu'elle puisse se réincarner. Le défunt est placé sur un brancard, surplombant un grand bûcher. Les cendres sont ensuite jetées dans le Gange, ou dans un autre cours d'eau. Très onéreuse, la crémation sur les bords du Gange est réservée à certaines castes de la société indienne.