Gilets jaunes : l'Arc de Triomphe rouvre ses portes mercredi
Reportage : P. Denis, D. Wolfromm, V. Roussel, C. Pary, I. Palmer
L'#ArcdeTriomphe rouvre ses portes à tous à partir du 12 décembre 2018. Rendez-vous aux horaires habituels : 10h-22h30. https://t.co/XhXrN57s94 pic.twitter.com/Y4BgEkTJmT
— Arc de triomphe (@ArcDeTriomphe) "Tous les réseaux et équipements indispensables à la sécurité et au bon fonctionnement du monument auront été rétablis et révisés. Certains éléments mobiliers, notamment ceux de la librairie boutique, auront fait l'objet de réparations provisoires dans l'attente d'une remise à neuf", précise le CMN.
Des dégâts chiffrés à 1 million d'euros
Les œuvres souillées par de la peinture ou des tags ont été nettoyées. Les équipes du Centre des monuments nationaux ainsi qu'"une dizaine d'entreprises représentant une vingtaine de corps de métier" (maçonnerie, menuiserie, peinture, ferronnerie, serrurerie, plomberie, électricité...) ont oeuvré à la remise en état du monument. Le montant total des dégradations subies par l'Arc de Triomphe se chiffre à "plusieurs centaines de milliers d'euros, voie un million", selon Philippe Bélaval, le président du Centre des monuments nationaux.L'@ArcDeTriomphe restera fermé au public demain. @leCMN se met au travail pour rouvrir au plus vite et rendre ce monument à la # Nation pic.twitter.com/aT0U8T3Xl6
— Philippe Bélaval (@PBelaval) 1 décembre 2018Un buste en marbre de Louis Philippe, qui avait été abîmé avec de la peinture, "a pu être nettoyé", tandis que "les autres oeuvres plus fortement endommagées font actuellement l'objet d'une restauration", ajoute-t-il. Un buste de Napoléon sera mis en dépôt par la Fondation Napoléon pour remplacer celui qui avait été endommagé.
"Un pillage méthodique"
Symbole français, l'Arc de Triomphe avait été fortement dégradé le 1er décembre. Du mobilier avait été détruit, des oeuvres d'art endommagées, des graffitis tagués sur les murs, les dispositifs informatiques mis hors d'usage. Emmanuel Macron s'était rendu sur place le lendemain pour constater les dégâts. "Il y a eu un pillage méthodique des salles d'expositions, des statues, de la boutique, des toilettes", avait souligné Philippe Bélaval le 2 décembre. "Une maquette en plâtre des années 30, exposée dans la salle dite de l'Attique, a été réduite en miette. Le buste en marbre de Napoléon a été décapité, le moulage de la Victoire, issu d'un haut de relief, monument en pierre sculpté par François Rude, a été détruit."— Philippe Bélaval (@PBelaval) 2 décembre 2018
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