Feuilleton: le Château d'Amboise, entre nature et raffinement 4/5
À l'origine forteresse médiévale, le Château d'Amboise est à la Renaissance devenu le lieu de résidence des rois Charles VIII et François Ier, pour être finalement partiellement détruit après la Révolution. Il sera ensuite rénové au début du XXème siècle, après avoir été classé monument historique par la liste de 1840. Tombeau de Léonard de Vinci, il est dorénavant un lieu d'histoire, et est l'objet de nombreuses visites, comme la plupart des Châteaux de la Loire.
Son parc d'1,5 hectares accueille en son sein le Lycée Viticole d'Amboise, et les vignes de Pinot noir appartenant au domaine, où les élèves étudient toutes les étapes de la vinification et le travail du raisin dans cet illustre décor de Touraine. Les jardins du château sont également toujours en activités, et gérés par l'association des jardins ouvriers d'Amboise.
Dans les parcs du château, qui contiennent arbres centenaires et sculptures de buis, on rencontre également Jean-Jacques, conteur-dessinateur, mais aussi Phillipe Boisneau, pêcheur de Loire. Ancien chercheur en sciences de l'écologie, il est d'ailleurs confronté à la prolifération constante des algues vertes, dûe à la pollution. Il continue néanmoins à pêcher la lamproie et les autres poissons qui peuplent le fleuve, en collaboration étroite avec son ami Bernard, restaurateur.
Près du château se tient également la tour de l'horloge, ancienne porte de la ville, qui se dresse ici depuis de nombreuses années. Au moins depuis aussi longtemps que se font les confiseries d'Amboise, spécialité de Madame Mazon, qui tient boutique près du château. Ses tartes aux fruits confits font le bonheur des habitants et des touristes, qui viennent parfois de très loin pour en profiter. Ou de très près, mais le trajet n'en est pas moins des plus périlleux...
Et lors de la visite du château, qu'elle soit guidée ou personnelle, ce ne sont pas les curiosités qui manquent. La tombe de Léonard De Vinci en est une évidemment, mais aussi la salle de goûtage, dite "de l'échançon", par où les plats passaient avant d'être portés à la table des rois. Une prudence qui n'a pas empêché Charles VIII, qui passa toute sa vie à Amboise, de mourir bêtement à 27 ans en envoyant dans un linteau de pierre de la montée cavalière du château un coup de tête si rude qu'il en fit un hémmoragie, fatale à cette époque.
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