Dissolution officielle de la Maison de l'histoire de France
Etablissement public depuis le 1er janvier 2012, cette "Maison de l'histoire de France" prévoyait notamment la création d'une "galerie des temps" très décriée par les historiens, dont Pierre Nora, lesquels redoutaient une récupération politique sur la manière de raconter l'histoire de France. L'ex-chef d'Etat avait choisi en septembre 2010 de l'installer sur le site parisien des Archives nationales, provoquant la colère de ses personnels. Une ouverture au public était prévue en 2015.
Un site internet pour remplacer le projet
Fin août, la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, avait annoncé l'abandon du projet, "coûteux", de 80 millions d'euros dont 7 millions déjà dépensés pour l'avant-projet, et "daté", devant être remplacé par une mise en réseaux des différents musées d'histoire à travers un site internet.
Neuf musées nationaux d'histoire avaient été inscrits au coeur du réseau de la Maison de l'histoire de France, dont ceux de Cluny à Paris (Moyen-Age), Saint-Germain-en Laye (archéologie), Ecouen (Renaissance), Les Eyzies-de-Tayac (préhistoire) ou encore les châteaux de Fontainebleau et Compiègne.
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