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[Deauville] : un écrin de luxe surgi d'un marais
Alors que Deauville s’apprête à accueillir à partir du 30 août le 39e Festival du film américain, retour sur l’histoire de cette station balnéaire, surgie d’un marais voilà 153 ans par la volonté d'aristocrates français. Au fil des siècles, elle est devenue le symbole d’un certain luxe avec des lieux emblématiques qui font désormais partie du patrimoine.
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Reportage : P. Bonnet, A. Jacquet, A-C. Bequet
Ceux qui se sont déjà promené à Deauville ont peut-être eu cette sensation étrange : celle d’évoluer dans un décor de cinéma. Le bord de mer et le centre ville, avec ses maisons à colombage immaculées (500 d’entre elles sont désormais classées), ses hôtels et boutiques de luxe, ses rues proprettes et fleuries, sa clientèle toujours chic, tout cela donne un sentiment d’un endroit un peu irréel, pour ne pas dire superficiel.
Dès sa création en 1860, les créateurs de Deauville - qui n’était au départ qu’un petit bourg paysan cerné par les marécages- ont choisi d’en faire un lieu privilégié pour les aristocrates et les riches propriétaires de la fin du XIXe siècle. Ils laisseront la place aux personnalités politiques, puis à celles de la mode (Coco Chanel a ouvert à Deauville sa première boutique hors de Paris en 1913), du cinéma et du monde artistique en général. Mais depuis quelques années, la ville fait aussi de gros efforts pour contrebalancer cette image "frime chic et paillettes". Une image qui la fait vivre et connaitre aux quatre coins du monde mais qui ne permet de créer durant toute l’année un vrai tissu social. Ici, on compte 70% de résidences secondaires. Autant dire que la cité normande de 3800 habitants vit essentiellement au rythme de la saison estivale, des week-ends, des évènements sportifs et culturels.
Dès sa création en 1860, les créateurs de Deauville - qui n’était au départ qu’un petit bourg paysan cerné par les marécages- ont choisi d’en faire un lieu privilégié pour les aristocrates et les riches propriétaires de la fin du XIXe siècle. Ils laisseront la place aux personnalités politiques, puis à celles de la mode (Coco Chanel a ouvert à Deauville sa première boutique hors de Paris en 1913), du cinéma et du monde artistique en général. Mais depuis quelques années, la ville fait aussi de gros efforts pour contrebalancer cette image "frime chic et paillettes". Une image qui la fait vivre et connaitre aux quatre coins du monde mais qui ne permet de créer durant toute l’année un vrai tissu social. Ici, on compte 70% de résidences secondaires. Autant dire que la cité normande de 3800 habitants vit essentiellement au rythme de la saison estivale, des week-ends, des évènements sportifs et culturels.
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