Arles et les rites funéraires à l’époque de la Rome antique
C’est sans doute, après celle du Louvre, la deuxième plus belle collection de sarcophages antiques en France. Des sarcophages de marbre ou de calcaire commandés par les riches romains d’Arles directement en Italie ou en Grèce.
Des tombeaux païens qui, à partir du 4e siècle, vont s’enrichir de thèmes chrétiens, signe du profond changement intervenant dans le monde romain. Les sujets bibliques, les scènes de l'Ancien Testament et les épisodes de la vie du Christ notamment, constituent une nouvelle source d'inspiration.
Reportage : H. Bouyé / M. Mouamma / G. Marlier
L’avènement de l’inhumation
Au 1er siècle, la crémation est la plus pratiquée. Si les cendres des plus pauvres sont recueillies dans des urnes sommaires, souvent en terre, les plus riches eux disposent d’urnes précieuses, en verre notamment et d’une stèle sculptée posée au-dessus de l'urne enterrée.A partir du 2e siècle, l’inhumation commence à s’imposer pour devenir peu à peu exclusive. Et si les plus pauvres sont enterrés dans des sépultures modestes, les riches romains se font fabriquer ces somptueux sarcophages sculptés, placés parfois dans des mausolées.
Les pièces présentées au musée départemental Arles antique ont été retrouvées lors de fouilles dans les cinq nécropoles principales que comptait la cité à cette période, dont la célèbre nécropole des Alyscamps.
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