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A Doullens, les trésors cachés du musée Lombart sortent de l’ombre
En France, il existe de très nombreux petits musées peu connus mais qui regorgent de richesses souvent hétéroclites accumulées au cours des voyages ou des rencontres de leurs fondateurs. Le musée Lombart de Doullens (Somme) en fait partie. Les trésors cachés sortent des réserves et sont désormais exposés au public.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : J. Blanquart, S. Madej et N. Perrin
Qu’ont un commun une armure de samouraï, un crocodile naturalisé, une momie vieille de 3.500 ans, un tableau de Corot ou un moine en bois datant du Moyen-Age? Rien !
Et pourtant si. Ils se trouvent tous au petit musée Lombart de Doullens dans la Somme. Son créateur, Jules-François Lombart était un chocolatier, grand amateur d’art et dont l’activité professionnelle lui laissait suffisamment de temps et d’argent pour courir le monde en particulier extrême-oriental.
Du Japon, il a rapporté une armure et un sabre de samouraï. D’Egypte, une momie de la XVIIIe dynastie vieille de 3.500 ans, d’ailleurs un crocodile naturalisé. Autant d’objets sans lien cohérent entre eux qu’il a entassés comme on le faisait alors dans son "cabinet de curiosité".
Quand ses collections ont pris trop de place, Jules-François Lombart a fait construire un musée qui est aujourd’hui un exemple de la conception muséographique que l’on avait en 1908, date de l’inauguration, pour exposer tous ces objets hétéroclites qui n’auraient pas déplu à Prévert. Même s’il n’y a pas de raton-laveur…
Musée dont il fit don à la commune de Doullens en hommage à ses parents.
L'exposition présentée actuellement se tiendra jusqu'au 25 février. Certaines des oeuvres exposées devraient rejoindre la collection permanente.
Et pourtant si. Ils se trouvent tous au petit musée Lombart de Doullens dans la Somme. Son créateur, Jules-François Lombart était un chocolatier, grand amateur d’art et dont l’activité professionnelle lui laissait suffisamment de temps et d’argent pour courir le monde en particulier extrême-oriental.
Du Japon, il a rapporté une armure et un sabre de samouraï. D’Egypte, une momie de la XVIIIe dynastie vieille de 3.500 ans, d’ailleurs un crocodile naturalisé. Autant d’objets sans lien cohérent entre eux qu’il a entassés comme on le faisait alors dans son "cabinet de curiosité".
Quand ses collections ont pris trop de place, Jules-François Lombart a fait construire un musée qui est aujourd’hui un exemple de la conception muséographique que l’on avait en 1908, date de l’inauguration, pour exposer tous ces objets hétéroclites qui n’auraient pas déplu à Prévert. Même s’il n’y a pas de raton-laveur…
Musée dont il fit don à la commune de Doullens en hommage à ses parents.
Grand amateur de l’école française du XIXe siècle
Grand amateur d’art du XIXe siècle, il acquis aussi des toiles comme une nature morte de Chardin ou un paysage de Corot qui sont aujourd’hui les pièces maîtresse du lieu. En 2007, le musée a été rénové et la municipalité a décidé d’ouvrir au public les trésors cachés de cette surprenante collection soit de façon permanente soit sous forme d’exposition temporaire.L'exposition présentée actuellement se tiendra jusqu'au 25 février. Certaines des oeuvres exposées devraient rejoindre la collection permanente.
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