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Vidéo Michael Goldman, fondateur de Tipeee : "Les artistes devront compter sur la générosité de leurs fans"

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 7 min
:l'éco du 21.06 avec Michael Goldman
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Article rédigé par franceinfo - Alexandre Peyrout
France Télévisions
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Invité de Jean-Paul Chapel dans :l’éco, le producteur, fils de Jean-Jacques Goldman, est venu présenter cette nouvelle manière de financer les artistes

C’est la nouvelle initiative de Michael Goldman : Tipeee, comme tip en anglais. Cela signifie pourboire, et cela permet aux internautes de financer leurs artistes préférés, quand la musique est bonne. Mais pas seulement. "C’est une plateforme destinée aux créateurs du web, pour permettre aux personnes qui les suivent de les financer. Les artistes du web avaient déjà leur communauté, mais devait créer des projets spécifiques pour lever des fonds, il n’y avait pas d’outil pour cela. Nous leur proposons cet outil."

L’AFP s’est demandé si le streaming pourrait à terme fournir des revenus décents aux artistes, ou doivent-ils se reposer sur la générosité de leurs fans. "Je pense qu’il y aura les deux, mais pour les artistes qui marchent, le streaming deviendra la principale source de revenus. Après c’est très compliqué dans la mesure ou le streaming rapporte peu. Donc les artistes devront compter sur la générosité de leurs fans."

Avant de créer Tipeee, Michael Goldman a fondé My Major Company. Plateforme de crowdfundig de musiciens. Or en 2016, l’entreprise arrête le crowdfunding et devient une maison de disques assez banale. Tipeee connaîtra-t-il le même avenir, c’est l’objet de la question qui fâche. "C’est l’histoire des entreprises. My Major Company a marché de manière très particulière, comme le crowdfunding en France. Je suis très heureux aujourd’hui du bilan de My Major Company."

Jean-Paul Chapel s’est également demandé s’il était plus dur ou plus simple de monter sa boite quand on est le fils de Jean-Jacques Goldman. "C’est différent. La chance c’est de connaître l’homme, pas le chanteur. Ce n’est ni un atout ni un inconvénient. Le seul conseil qu’il m’a donné, c’est de ne pas aller dans la musique !"

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l’interview avec la chanson préférée de son invité, High Hopes de Panic! at the Disco.

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