: Vidéo Eurovision : la guerre des notes
Plus qu'un concours de chants, l'Eurovision permet de découvrir l'histoire de l'Europe et ses enjeux géopolitiques. C'est la candidate de l'Ukraine qui a ouvert la compétition en pleine crise avec la Russie.
Derrière la fête de la chanson, les feux d'artifice et les flonflons, il y a des pays et surtout des drapeaux. Aucune allusion pourtant au conflit qui secoue l'est de l'Europe. Pourtant, les organisateurs ont choisi de débuter le concours avec la candidate de l'Ukraine, Mariya Yaremtchouk. Tous les regards se sont ensuite tournés vers les jumelles Tolmachevy, les candidates russes qui avaient été sifflées en demi-finales. "Vivre sur le brèche/Plus près du délit/ Franchir la limite/Un pas à la fois". Les chanteuses ont beau proclamé qu'elles ne font pas de politique mais certains ont vu dans leurs paroles une évocation de la politique russe. Samedi 10 mai à Copenhague, au Danemark, leur prestation s'est cette fois-ci déroulée sans encombre.
Jusqu'à maintenant, l'Ukraine votait pour la Russie selon la logique des blocs culturels qui prévalent lors de l'Eurovision où les votes révèlent souvent les affinités des Etats les uns avec les autres. La France ne profite pas de cette situation. Plutôt que de se baser sur la qualité de la prestation, certains préfèreront y voir les raisons de son nouvel échec. Le groupe français Twin Twin a fini à la dernière place de la compétition. Russes et Ukrainiens ont fini, quant à eux, au coude-à-coude.
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