Ventes de disque : la baisse continue
Sur les six premiers mois de l'année, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté au total 225,9 millions d'euros. Les ventes physiques continuent de s'effondrer avec une chute de 12%, à 172,7 millions d'euros. En revanche, les ventes numériques augmentent de 22,7%, à 53,2 millions d'euros. La part du marché du numérique s'établit désormais à 23,5%.
Sur ce segment, les revenus tirés des abonnements ont bondi de 103% à 12,3 millions d'euros, et représentent désormais 23,2% des revenus numériques, contre 14,1% au premier semestre 2010.
Les revenus du streaming financés par la publicité ont augmenté de 44,7% (6,8 M EUR) et représentent 12,9% des revenus numériques. Les téléchargements à l'unité restent la principale source de revenus numériques (51,3% de ce segment) et continuent de progresser (+13,2% à 27,3 millions d'euros). Les revenus tirés de la téléphonie mobile (sonnerie...), un marché en fin de cycle, poursuivent leur baisse (-20,2% à 6,7 M EUR).
"Les prochains mois seront déterminants pour dessiner la tendance de l'année", estime le directeur général du Snep David El Sayegh, rappelant que "60% du chiffre d'affaires de la musique enregistrée" était réalisé entre septembre et décembre. Sur le premier semestre, "Dans l'oeil des Enfoirés 2011" des Enfoirés est l'album qui s'est le mieux vendu. Il a été suivi par "Bretonne" de Nolwenn Leroy, "Alone in iz world" d'Israel Kamakawiwoole, "Jamais seul" de Johnny Hallyday et "Gloria" des Prêtres.
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