De Nice à Dunkerque, toutes les villes veulent être "Happy" comme Pharrell Williams
Rennes, Marseille, Pau, Limoges... Le phénomène qui consiste à réaliser une version du clip de la chanson du chanteur américain s'est étendu à de nombreuses villes de France.
Les villes françaises sont "happy" et elles veulent le montrer. Le clip de la chanson Happy de l'artiste américain Pharell Williams fait déjà l'objet depuis quelques semaines de nombreuses reprises à travers les cinq continents, comme le relève Geopolis. Le phénomène gagne désormais les régions françaises.
Culture Box présentait déjà en janvier les versions de Paris, Toulouse, Dunkerque, Brive ou encore Saint-Etienne. Cette fois, l'engouement semble généralisé, puisqu'il s'agira bientôt de recenser les rares villes de France qui n'ont pas réalisé leur version de Happy. Une sorte de compétition pour déterminer la ville française la plus "joyeuse". Un site a d'ailleurs décidé de regrouper d'ailleurs les vidéos tournées en France et partout ailleurs.
Angers, Nantes et Rennes se jaugent
Pour mobiliser, la démarche est souvent la même. Un collectif de quelques personnes s'organise grâce à une page Facebook pour recruter des volontaires, comme dans les cas d'Angers, Nantes et Rennes.
A Nantes, 800 personnes avaient répondu à l'invitation sur les réseaux sociaux, assure Ouest France. Au final, cela donne un clip intergénérationnel dont l'objectif est de mettre en valeur la ville de Loire-Atlantique.
A Nice, la jeunesse se mobilise
Plus au sud, trois étudiants ont réussi à réunir près de 70 personnes pour se déhancher sur la promenade des Anglais et dans les autres lieux emblématiques de la ville. "C'est un véritable projet culturel avec une volonté de mettre en valeur les jeunes et de casser les a priori sur cette ville", explique l'un des initiateurs du projet à Nice Matin.
Strasbourg mise sur son casting
Miss Alsace 2013 ou un joueur pro de l'équipe de basket : Strasbourg a cherché à recruter des personnalités locales pour son clip de Happy, comme l'indique Rue 89 Strasbourg.
La pluie s'invite à Valenciennes
La pluie et la grisaille n'ont pas gâché le clip de Valenciennes. Les habitants avaient décidé de répondre à leurs voisins de Dunkerque et ils ont pour cela décidé de faire appel au footballeur Rudy Mater, comme le détaille France 3 Nord Pas-de-Calais.
A Metz, l'initiative de trois entrepreneurs
Trois entrepreneurs messins ont décidé de mettre la ville de Metz à l'honneur, relève Le Républicain Lorrain. Comme toujours, l'idée est de faire découvrir des quartiers de la ville de Moselle. Au Havre ou à Pau, quelques bonnes volontés ont prouvé que peu de moyens suffisaient pour réaliser un clip.
A Vesoul, deux lycéens et une GoPro
Une version régionale du clip de Happy peut se réaliser avec peu de moyens. Deux lycéens en terminale ont décidé de le prouver à Vesoul. Munis d'une caméra GoPro, ils ont réalisé leur vidéo en dix jours seulement, affirme L'Est Républicain.
Marseille, Limoges et Cherbourg préparent la sortie de leur clip
A Marseille, un groupe de 163 amis avait déjà décidé de se faire plaisir en réalisant leur propre vidéo, comme l'explique La Provence. Mais désormais un nouveau clip est en préparation avec la participation de personnalités locales et de tous les Marseillais volontaires qui peuvent trouver des informations sur la page Facebook dédiée. De leur côté, Limoges et Cherbourg se sont activées à travers les réseaux sociaux pour montrer que leur ville aussi était "happy".
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