"Swing Mecanique" révolutionne l'image de l'orgue de barbarie
Drôle de mécanisme que celui de l’orgue de barbarie. Faisant partie de la famille des "automatophones", cette machine à notes devient plus humaine et moderne dès lors qu’elle est accompagnée d’une batterie, d’un saxophone ou encore d’un violoncelle. Des sonorités plus contemporaines et une idée originale qui remettent au goût du jour, cet instrument à vent.
Reportage : I. Gonzalez / P. Lachaux / A. Jourdan / C. Martin
Chaque perforation est une proposition rythmique, une partition insolite, une musique qui ne demande qu’à être jouée : "Ce sont des choses qui ont été assez inexplorées. Dans les codes d’orchestre, il y a des alliages qui fonctionnent avec certains instruments. Mais l’orgue de barbarie associé à d’autres instruments... c’est totalement inconnu. Nous sommes une sorte de laboratoire", explique Jonathan Mathis, auteur, compositeur, interprète et adepte de l'orgue. Les instruments subliment la musique de l’instrument. L’alchimie est immédiate : "Le mélange métal et bois est vraiment complémentaire", confie Marie-Claire Dupuy, vibraphoniste.
"Je suis joueur et chercheur. J’aime confronter les choses, briser les barrières des musiques et des styles", ajoute Jonathan Mathis. Au sein de différents spectacles, ce dernier se représente un peu partout en France pour faire redécouvrir au grand public les nombreuses facettes de cet instrument populaire, méconnu pour ses qualités musicales.
Pour ce qui est du "Swing Mecanique", il se représente encore le 29 avril prochain au "Train Théâtre" de Porte-lès-Valence et le 16 juillet au festival international de musique mécanique des Gets.
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