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Kool & the gang et The Commodores à Jazz à Vienne : "Funk's not dead" !
Deux des plus grands groupes de funk ont investi la scène du théâtre antique le 30 juin. Kool and the Gang, The Commodores... il suffit de prononcer ces deux noms pour avoir envie de danser et de retrouver les rythmes noirs de ces années 70 qui voyaient triompher la disco et son grand frère musicalement plus honorable, le Funk.
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Kool & the Gang
Kool, c'est le surnom de Robert Bell, le leader de ce groupe mythique. Au fil des années, le Gang a connu des formations différentes, parfois pléthorique, autour du même noyau de musiciens. Il a connu le succès avec Jungle Boogie en 1974, tiré de l'album "Wild and peaceful". Ce hit devrait trouver une seconde jeunesse dans la bande son du chef d'oeuvre de Quentin Tarantino, "Pulp Fiction". Un autre morceau du même album, "Summer Madness", avait été utilisé pour un autre film, c'était Rocky, en 1976. Le groupe signe alors, après des péripéties diverses, les fameux tubes "Too hot", "Ladies night" et enfin "Cherish", "Fresh" et l'incontournable "Celebration". Reformé depuis 1997, Kool & the Gang, continue de promener son Funk indémodable sur les scènes des festivals. Après 50 ans de carrière pour les membres fondateurs du groupe, la prestation n'a pas vieilli d'une seconde.
Robert Bell, fondateur et leader de "Kool and the Gang" a donné une interview en exclusivité à Culturebox
The Commodores
Soul funk, "The Commodores" ont également marqué leur époque. C'est une formation du sud qui résulte de la fusion de deux groupes originaires de l'Alabama. Jusqu'en 1983, son leader est le chanteur et saxophoniste Lionel Richie et c'est sa voix qu'on entend sur tous les premiers morceaux du groupe dont le célébrissime "Easy" et plus tard sur "Brickhouse". C'est ensuite JD Nicholas qui intègre le groupe et lui prête sa voix. Sur "Nightshift", le plus gros tube des Commodores, c'est lui.
Culturebox a rencontré les Commodores la veille de leur concert pour une interview en exclusivité Le spectacle des Commodores à Vienne n'a pas donné la mesure de ce que peut être un show de ces légendes de la musique noire américaine. Si l'aspect musical a été à la hauteur de leur réputation (une excellente interprétation de "Nightshift" par exemple), ils ont pâti de passer en première partie, c'est à dire à un moment où la nuit est loin d'être tombée. Un spectacle de Funk est accompagné d'un dispositif d'éclairage très au point et qui participe grandement à sa réussite. On a pu s'en rendre compre plus tard dans la soirée quand, une fois la nuit tombée, Kool and the Gang a donné son spectacle en bénéficiant de tout son éclairage. Il faudrait revoir ce spectacle dans de meilleurs conditions, pourquoi pas lors d'une prochaine édtion de Jazz à Vienne, en seconde partie de soirée cette fois.
Kool, c'est le surnom de Robert Bell, le leader de ce groupe mythique. Au fil des années, le Gang a connu des formations différentes, parfois pléthorique, autour du même noyau de musiciens. Il a connu le succès avec Jungle Boogie en 1974, tiré de l'album "Wild and peaceful". Ce hit devrait trouver une seconde jeunesse dans la bande son du chef d'oeuvre de Quentin Tarantino, "Pulp Fiction". Un autre morceau du même album, "Summer Madness", avait été utilisé pour un autre film, c'était Rocky, en 1976. Le groupe signe alors, après des péripéties diverses, les fameux tubes "Too hot", "Ladies night" et enfin "Cherish", "Fresh" et l'incontournable "Celebration". Reformé depuis 1997, Kool & the Gang, continue de promener son Funk indémodable sur les scènes des festivals. Après 50 ans de carrière pour les membres fondateurs du groupe, la prestation n'a pas vieilli d'une seconde.
Robert Bell, fondateur et leader de "Kool and the Gang" a donné une interview en exclusivité à Culturebox
Le son Kool and the Gang, bien que respectueux des périodes de la création des chansons a su se moderniser. Tout est impéccablement cadré, ce qui laisse la place à l'improvisation sans risque. C'est en celà que le Funk se distingue de la Disco, figée dans son rythme et ses gimmicks. Mais ce qui transparaît le plus, c'est sans doute le plaisir physique que tous ces musiciens prennent à se produire devant un public de tous âges et qui connait ses chansons jusqu'à la moindre note.
Le public viennois est reparti de ce concert plein d'une énergie puisée dans cette heure et demie d'optimisme régénérant.
Que signifie le mot "Funky" ?
Funky, ce terme qui évoque aujourd'hui les soirées paillettes épuisantes des années 70 sur les pistes de danse du monde entier est à l'origine une insulte raciste proférée à l'encontre des Noirs dans les années 50. Funky, signifiait puant de sueur, et était courtamment jetée à la figure des gens de couleurs par les Américains blancs. La meilleure défense consistant à priver son adversaire de ses armes, un premier musicien, Horace Silver s'est approprié en 1953 le terme "funk" dans une de ses chansons. Et petit à petit le terme a changé de sens.
Soul funk, "The Commodores" ont également marqué leur époque. C'est une formation du sud qui résulte de la fusion de deux groupes originaires de l'Alabama. Jusqu'en 1983, son leader est le chanteur et saxophoniste Lionel Richie et c'est sa voix qu'on entend sur tous les premiers morceaux du groupe dont le célébrissime "Easy" et plus tard sur "Brickhouse". C'est ensuite JD Nicholas qui intègre le groupe et lui prête sa voix. Sur "Nightshift", le plus gros tube des Commodores, c'est lui.
Culturebox a rencontré les Commodores la veille de leur concert pour une interview en exclusivité Le spectacle des Commodores à Vienne n'a pas donné la mesure de ce que peut être un show de ces légendes de la musique noire américaine. Si l'aspect musical a été à la hauteur de leur réputation (une excellente interprétation de "Nightshift" par exemple), ils ont pâti de passer en première partie, c'est à dire à un moment où la nuit est loin d'être tombée. Un spectacle de Funk est accompagné d'un dispositif d'éclairage très au point et qui participe grandement à sa réussite. On a pu s'en rendre compre plus tard dans la soirée quand, une fois la nuit tombée, Kool and the Gang a donné son spectacle en bénéficiant de tout son éclairage. Il faudrait revoir ce spectacle dans de meilleurs conditions, pourquoi pas lors d'une prochaine édtion de Jazz à Vienne, en seconde partie de soirée cette fois.
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