Rock'n Roll : les Who, toujours debout
Cela fait plus de 50 ans que les Who jouent de la provocation, du bruit et des excès en tout genre. Les experts du rock british sont de retour.
"Qui êtes-vous ?", chantaient quatre garçons surexcités dans les années 1970 : le batteur, Keith Moon, le ténor, Roger Daltrey, le guitariste, Pete Townshend, et le bassiste, John Entwistle. Les Who ont lancé leur propre légende par leurs tubes et par leurs excès. 55 ans après leur création, ils sont toujours là grâce aux deux membres survivants, dont fait partie le guitariste Pete Townshend, compositeur d'un nouvel album. "Je ne pouvais pas écrire des chansons pour les Who tel qu'ils ont existé, mais je pouvais écrire pour Roger Daltrey et tant mieux ; apparemment ça sonne comme un album des Who", lâche Pete Townshend. Au début des années 1960, l'Angleterre est encore très chapeau melon, mais le classicisme commence déjà à s'encanailler grâce à une bande-son de plus en plus rock'n roll. Des mouvements de jeunes ont émergé, parmi lesquels les mods, soit la révolte par l'élégance et par le scooter.
Le record de son en concert : 126 décibels
Les Who cultivent l'image mods, s'installent dans les hit-parades et imposent leur identité visuelle à travers la cocarde de l'aviation britannique devenue leur logo. Le groupe joue la provocation sur ses pochettes et complète sa légende par le culte de la destruction, notamment sur les plateaux des émissions. Destructeurs, mais aussi créateurs, ils inventent l'opéra rock et le record de son en concert : 126 décibels, plus que l'oreille ne peut en supporter. Aujourd'hui, Pete Townshend ne détruit plus ses guitares, mais la musique des Who est toujours présente dans ses compositions : la légende continue.
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