Une boule en acier catapultée dans tous les sens avec fracas, un bruit qu’on pourrait croire d’un autre temps, qui séduit pourtant une nouvelle génération. Pourtant, ils sont devenus rares les flipper dans les bars. Le propriétaire de l’un d’entre eux l’a gardé pour l’ambiance et pour faire plaisir aux nostalgiques. "On a plus maintenant les grands enfants, qui viennent à 19h30 après le travail et qui sont assidus", dit Hugo Catoire, patron du "Canon de la nation". 8 000 euros pour un flipper neuf Un café sans flipper, c’était inimaginable dans les années 80. Aucun bistro ne serait passé à côté de cette manne financière. La clientèle, essentiellement masculine, y vient alors en bandes et enchaîne les parties. Pour Georges Heliot, gérant de Top game, le retour en grâce de ce jeu est le fait d’anciens joueurs : "C’est essentiellement aujourd’hui du particulier qui veut retrouver cette ambiance qu’il a connue autrefois, c’est-à-dire les quarantenaires". Se payer un flipper neuf a un coût : 8 000 euros pour un premier prix, alors la location a le vent en poupe.