Le pari du premier Download français réussi, selon les organisateurs
Le Download, organisé tous les ans en Grande-Bretagne depuis 2003, se dédoublait cette année avec un festival à Paris, sur l'hippodrome de Longchamp, en même temps que son édition anglaise sur le circuit de Donington, au nord-est de Birmingham (centre).
Avec cette première édition parisienne, le producteur Live Nation fait le pari de pouvoir instituer un deuxième grand festival de metal en France aux côtés du célèbre Hellfest, devenu en dix ans, dans la région nantaise, le rendez-vous incontournable de ce type de musique (150.000 spectateurs).
Le potentiel est là, se réjouissent les organisateurs
Avec une affiche solide (notamment Iron Maiden, Deftones ou Anthrax en ouverture vendredi, Korn samedi puis Megadeth, Volbeat et Rammstein dimanche), le Download a attiré quelque 100.000 spectateurs en trois jours, a indiqué à l'AFP Angelo Gopee, directeur général de Live Nation France.Un chiffre en deçà des espérances des organisateurs à l'origine, mais jugés plutôt corrects au vu des événements des derniers mois (attentats) et des dernières semaines (grèves dans les transports, intempéries) et de la concurrence de l'Euro-2016 de football : "Pour une première, on a tout accumulé, c'est plus qu'un bizutage", estime le producteur.
"Mais vu les circonstances, ce n'est pas mal. C'est encourageant, le potentiel est là", ajoute Angelo Gopee, qui estime que le rendez-vous a sa place aux côtés de la riche offre de festivals dans la capitale.
Megadeth et Rammstein en clôture
Dimanche soir, avec de grosses chaussures de rigueur et des ponchos imperméables bien utiles quand sont tombées quelques gouttes de pluie, les festivaliers ont fait honneur aux riffs de Volbeat, groupe de heavy metal venu de Danemark et ne craignant pas de se référer à Johnny Cash. En attendant l'arrivée des gros calibres de la soirée de clôture : Megadeth et Rammstein, deux groupes qu'on retrouvera aussi le week-end prochain au Hellfest.D'autres fans éclusaient des bières dans l'un des multiples bars du site où on pouvait aussi s'arrêter chez un barbier ou un tatoueur.
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