Cet article date de plus de dix ans.
Le chanteur d'Iron Maiden s'inquiète de la disparition des "vrais" pubs anglais
Le chanteur du groupe de heavy metal Iron Maiden s'alarme : selon lui, le vrai pub britannique est en train de disparaître sous nos yeux au profit de "bars à l'américaine" bruyants, inconfortables et dangereux.
Publié
Temps de lecture : 2min
Le pub, symbole britannique en voie de disparition ?
Bruce Dickinson, 56 ans, se dit très inquiet de la santé des pubs, qui ferment au rythme de 31 par semaine dans le pays, selon l'association de défense de la bière traditionnelle Camra.
"Il faut faire quelque chose" pour sauver ce symbole sacré de l'identité britannique, s'est ému le chanteur britannique auprès de l'AFP, en marge du "Great British Beer Festival".
Ce festival annuel transforme jusqu'à samedi le centre d'exposition Olympia à Londres en plus grand pub du monde avec plus de 55.000 visiteurs attendus.
31 pubs en moins chaque semaine outre-Manche
Selon la Camra, le nombre de pubs poussés à mettre la clé sous la porte augmente d'année en année et est passé de 26 par semaine en 2013 à 31 aujourd'hui.
Bruce Dickinson accuse les "pubcos", ces grands groupes qui possèdent des milliers de bars, de vendre leurs établissements au plus offrant, souvent des chaînes de supermarché ou des agences immobilières, sans aucun regard pour leur rôle social dans les communautés.
Non à "la musique horrible"
Mais il déplore également la transformation des pubs qui résistent en des bars dangereux, inconfortables et jouant "de la musique franchement horrible".
"On a besoin de revenir à des endroits où on peut boire une bière tranquille et en toute sécurité avec ses amis", dit-il.
Le chanteur de métal fustige ces "bars à l'américaine", où on a enlevé moquette et canapés confortables pour les remplacer par des tabourets hauts et où on joue une musique "oompah-oompah-oompah" qui ne fait que pousser les gens à la surconsommation.
"Il nous faut des petits pubs accueillants qui servent de la bonne bière, résume Dickinson. C'est la meilleure manière d'éduquer les gens pour boire de manière responsable. Et éviter de se retrouver avec des abrutis qui s'enfilent vingt +shots+ avant de terminer leur soirée à se bagarrer devant le pub."
Bruce Dickinson, 56 ans, se dit très inquiet de la santé des pubs, qui ferment au rythme de 31 par semaine dans le pays, selon l'association de défense de la bière traditionnelle Camra.
"Il faut faire quelque chose" pour sauver ce symbole sacré de l'identité britannique, s'est ému le chanteur britannique auprès de l'AFP, en marge du "Great British Beer Festival".
Ce festival annuel transforme jusqu'à samedi le centre d'exposition Olympia à Londres en plus grand pub du monde avec plus de 55.000 visiteurs attendus.
31 pubs en moins chaque semaine outre-Manche
Selon la Camra, le nombre de pubs poussés à mettre la clé sous la porte augmente d'année en année et est passé de 26 par semaine en 2013 à 31 aujourd'hui.
Bruce Dickinson accuse les "pubcos", ces grands groupes qui possèdent des milliers de bars, de vendre leurs établissements au plus offrant, souvent des chaînes de supermarché ou des agences immobilières, sans aucun regard pour leur rôle social dans les communautés.
Non à "la musique horrible"
Mais il déplore également la transformation des pubs qui résistent en des bars dangereux, inconfortables et jouant "de la musique franchement horrible".
"On a besoin de revenir à des endroits où on peut boire une bière tranquille et en toute sécurité avec ses amis", dit-il.
Le chanteur de métal fustige ces "bars à l'américaine", où on a enlevé moquette et canapés confortables pour les remplacer par des tabourets hauts et où on joue une musique "oompah-oompah-oompah" qui ne fait que pousser les gens à la surconsommation.
"Il nous faut des petits pubs accueillants qui servent de la bonne bière, résume Dickinson. C'est la meilleure manière d'éduquer les gens pour boire de manière responsable. Et éviter de se retrouver avec des abrutis qui s'enfilent vingt +shots+ avant de terminer leur soirée à se bagarrer devant le pub."
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