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Rock en Seine 2016 : revivez tous les temps forts du vendredi

Chaleur écrasante et sensations fortes, la première journée du festival a été éclectique et réussie. Rap, électro, pop, rock ou musique du monde... Culturebox vous fait revivre tous les temps forts de ce vendredi.
Article rédigé par franceinfo - Laure Narlian, Anaïs Cherif, Adrien Morcuende et Pierre-Yves Grenu
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 15min
The Last Shadow Puppets à Rock en Seine
 (Gilles Scarella / Studio FTV)
00.31 The Last Shadow Puppets termine sur une belle note. Les deux leaders vont embrasser le quatuor puis repartent bras dessus, bras dessous, sous le regard amusé du public. Dernière salve d'applaudissements. 

0.18 "Les machines, c'est ouf ce qui se passe avec les machines", commente Flavien Berger en conclusion de son hit "La Fête Noire", qui rappelle le minimalisme du précurseur de l'électro-punk Alan Vega, récemment disparu. Deux violons et un violoncelle équipés de lampes sur le front font leur entrée sur scène, où le noir s'est fait, aux côtés du Parisien. Augmentés de ses choeurs hantés au micro, l'ensemble donne une impression de navire chavirant dans la nuit de toute beauté. Il termine "les yeux dans les yeux" au coeur de la foule.

00.14 Couché, assis, debout, Miles Kane montre qu'il est capable de "gratter" dans toutes les positions possibles. La Grande scène est son terrain de jeu. Ce sera bientôt au tour de son partenaire de scène, Alex Turner, de se mettre à quatre pattes et de jouer les félins. 

00.03 The Last Shadow Puppets reprend "Les cactus" de Jacques Dutronc devant une foule en délire. "Dans la vie, il y a des cactouuuuuuuuus!!!" (avec l'accent). 

23.51  "Merci les loulous, mes lapins. Il y a une vraie histoire de lapin... Vous avez pas lu la news ?" s'amuse Flavien Berger. Incompréhension du public. "Mais raconte l'histoire du lapin !" lance un festivalier. "Non mais en fait, y a pas d'histoire de lapin. C'était juste pour changer de morceau"
Flavien Berger choisit les lapins comme sujet de transition entre deux morceaux
 (Gilles Scarella / Studio FTV)

23.32 Dans une ambiance intimiste, Flavien Berger ouvre son concert à la scène Pression live avec un adorable "Ca va mes cocos ?" Face au public, il joue du clavier de la main droite et des machines de la main gauche avant de chanter "I need you under me".  Puis la lumière rouge chasse la lumière rose qui baignait la scène Pression live. Flavien Berger passe de l'anglais au français. "Je cherche ton visage" chante-t-il en pointant du doigt son public.

23.30 La dernière fois qu'on a vu Breakbot sur scène, Thibaut Berland était seul derrière ses platines et ses machines et le chanteur Irfane prenait le micro sur quelques titres. Mais depuis "Still Waters", second album paru en début d'année, cette machine à danser funky est officiellement un duo en studio et un groupe de scène. Trois musiciens (guitare, basse, batterie) et la chanteuse Yasmin accompagnent ce soir le dandy aux costumes pastel et son excellent chanteur.

Leur "feel good" music manque peut-être un peu d'âme ce soir pour conquérir les cœurs. Même en forçant sur la basse slappée, ça ne se déhanche que mollement au premier rang. La faute à une journée harassante sous le soleil?
Breakbot fait partie des derniers groupes de cette première soirée
 (Gilles Scarella / Studio FTV)

23.05 Dernier groupe à monter sur la grande scène ce vendredi : The Last Shadow Puppets. Epaulé par un quatuor à cordes, le groupe pop britannique entame son concert par "Calm Like You". La lumière rouge est omniprésente. Puissant et classe. 
Grosse caisse et tambourin, le batteur démarre "Used to be mi girl" en douceur. Alex Turner, en veste de costume noir, laisse la scène à son acolyte Miles Kane pour aller se déhancher sur l'avant-scène. Puis Turner attrape une guitare acoustique tandis que Kane reste fidèle à sa guitare électrique pour le galopant "The Age of the Understatement"
A vivre en direct sur Culturebox. 
  (Gilles Scarella / Studio FTV)
La chaleur est plus supportable que cet après-midi mais au premier rang une jeune fan vient de s'effondrer, elle est évacuée par les secouristes. 

22.59 Birdy Nam Nam termine en beauté. "Malheureusement, c'est la fin. C'est passé trop vite" regrette Little Mike. Le trio électro lâche tout avec ses basses assourdissantes et transforme la scène de la Cascade en dance floor à ciel ouvert. Au top.

22.45 En attendant Breakbot et Flavien Berger, certains se sont réfugiés sur la toute nouvelle scène Dancing de Rock en Seine. Sur les rythmes hypnotiques du producteur et dj La Mverte, ils laissent parler leur corps.
https://twitter.com/Nijikid/status/769272670114414592

22.30 Chouettes, les Royal Republic ! Le public balance ses milliers de bras de droite à gauche tandis que le groupe installe un joyeux chaos musical et que deux spots en forme d'éclairs crachent leur lumière dorée ! La foule est sous le charme de ces quatre types qui restent chic malgré la sueur de la passion et la chaleur du son. Adam Grahn, le leader du groupe suédois, raconte ses mésaventures quelques heures plus tôt dans les bouchons parisiens. Il crache par terre. Personne ne semble lui en vouloir. "You're nice people". Le public resterait bien là toute la nuit, fasciné par ce chanteur charismatique qui invite la foule à trinquer avec lui ("Sköll !"). Tout se termine en ovation. En cadeau de départ, un soutien-gorge rose atterrit sur scène et finit accroché au micro. 
  (Adrien Morcuende / Culturebox)

22.20 Avant de balancer le très lourd "Defiant Order", Little Mike (Birdy Nam Nam) prend le micro : "On est très contents d'être de retour à Rock en Seine. Mais on est un peu timides. On espère que vous allez nous décoincer". Le trio n'a pas perdu son énergie punk avec sa battle de scratch. Little Mike est impressionnant. Comme à chaque apparition sur scène, Birdy Nam Nam a sorti l'artillerie lourde : grosses basses et lumières hypnotisantes vertes et bleues. Dans une ambiance de science-fiction, Crazy B s'empare du micro :"Je veux voir tout le monde sauter". Et le public réceptif s'exécute.
  (Gilles Scarella / Studio FTV)
Images suggestives à l'appui, Birdy Nam Nam fait monter la température avec le très dansant "Lazers from the heart". Avec un malin plaisir, Need annonce :"On approche doucement de la fin. C'est l'heure du dernier morceau." A Little Mike d'enchaîner :"On va jouer 'Abbesses', je ne sais pas si vous le connaissez". Applaudissements unanimes du public qui attendait le tube incontournable de Birdy Nam Nam.

21.30 Sur la scène de l'Industrie et sur Culturebox, place au blues avec Clutch. Fondé dans les années 90 dans le Maryland, le groupe balance un show sobre et impeccable. L'agile voix grave de Neil Fallon rythme la nuit chaude de Paris.
Du bon rock, du classique, qui ne tâche pas et qui a toute sa place dans la programmation éclectique de cette année
 

20.45 Les Two Doors Cinema Club font une entrée tonitruante sur la Grande Scène. Le public un peu assoupi se réveille brutalement. Two Door Cinema Club est bien là ! Les poids blancs sur la tenue de son leader luisent dans la nuit parisienne. La lumière des spots se mêle aux chansons dont ils sont peu nombreux à connaître les paroles au premier rang. Peu importe. L'alchimie fonctionne. L'énergie est belle et les applaudissements ne sont pas feints envers ce groupe qui rappelle un peu "Razorlight" dans certains morceaux. Le show s'achève avec "What You Know" rendu célèbre en France grâce à une publicité TV pour l'Euromillion
  (Gilles Scarella / Studio FTV)

20.35 On prend les paris : Djeuhdjoah et Lieutenant Nicholson vont faire un malheur d'ici quelques mois. Leur premier album "T'es qui ?" paru l'an passé est une pépite réjouissante bourrée d'humour. A la guitare et aux claviers, les deux Parisiens se partagent le micro avec une patate et une ironie mordante en français qui font mouche. Entourés d'un batteur et d'un bassiste, ces copains de Ours déroulent leurs mini hymnes afros et souriants et leur science du groove avec une euphorie communicative. Ils se produisent pour ce "concert éclair" sur la petite scène Ile-de-France mais on est sûrs de les retrouver l'an prochain sur une plus grosse scène à leur mesure.
  (Laure Narlian / Culturebox )

20.10 Après s'être fait désirer quelques minutes, Damian Marley, dreadlocks jusqu'aux chevilles, rejoint musiciens et choristes qui l'accompagnent pour enflammer la scène de la Cascade. "Are you ready ?" Le public, qui danse déjà depuis cinq minutes, lui est acquis. Il saute, se déhanche, lève les mains, selon le bon vouloir du fils du Roi Bob. "France, do you know Bruno Mars ? Do you like marijuana ?" Dans les deux cas, la réponse du public est sans équivoque. 
  (Gilles Scarella / Studio FTV)

20.08 On pouvait se demander si les festivaliers n'allaient pas être déroutés par le "Cashless", le nouveau système de paiement mis en place cette année au Parc de Saint-Cloud et qui exclut tout paiement en monnaie. Chaque spectateur dispose d'un bracelet à puce électronique qu'il peut recharger dans les dizaines de guichets bancaires disséminés dans l'enceinte du festival. A voir les files d'attentes qui, comme les années précédentes, se déploient devant les stands de restauration, on se dit que le système a été adopté par le public. 
  (Adrien Morcuende / Culturebox)

19.30 Après avoir joué leur titre phare "Bad Blood" avec lequel le groupe s'était fait connaître en 2013, Bastille entame le funky "Good Grief". Entre deux titres, le chanteur s'avance sur la scène et chauffe le public avec quelques mots de francais : "Est-ce que ça va ?". Il va même jusqu'à enjamber les barrières de sécurité pour prendre un bain de foule. Et ça se bouscule du côté des nombreuses fans pour prendre une photo. Les festivaliers forment un triangle avec leurs mains, en référence au logo du groupe. Bastille plonge la grande scène dans une ambiance club des années 90 avec leur reprise de "Rythm of the night". A la fin de chaque couplet, le chanteur fait asseoir tout le public pour mieux sauter sur le refrain.
Le set s'achève avec le tube "Pompeii", dont le public reprend les "hého" du refrain...
  (Gilles Scarella / Studio FTV)

19.10 La foule est compacte pour le Brian Jonestown Massacre sur la scène de l'Industrie et les retardataires arrivent en courant. Le.temps a passé depuis le documentaire "Dig" qui l'a fait connaître en 2004 mais le leader Anton Newcomb est toujours resté fidèle à lui-même : sans compromission. Musicalement parlant. Car physiquement il n'a jamais autant ressemblé à Neil Young avec ses énormes pattes grisonnantes. Et il n'est plus en guerre contre la terre entière. Tout de blanc vêtu (un air un peu gourou), il drive ses six musiciens en noir et déborde un peu les rives psychédéliques du côté du garage. Il fait moins chaud, Rock en Seine respire et remonte le temps avec l'ahuri Joan Gion et son tambourin en tête de proue.
  (Gilles Scarella / Studio FTV)


18.39 Après avoir fait prendre un bain d'énergie et de sueur à la foule, Anderson Paak termine avec les premières mesures de "Let's dance" de David Bowie. 
https://twitter.com/Nijikid/status/769223651157835776/video/1

18.25 En concert, le son d'Anderson .Paak s'avère moins soyeux, moins subtilement jazz que sur disque. Mais il compense avec une énergie décuplée. Lorsqu'il se glisse derrière la batterie, le grouve redouble de puissance et chatouille le plexus : le nirvana. 
https://twitter.com/Nijikid/status/769208747147362304

18.00 Anderson .Paak démarre très fort sur la scène de la Cascade : en tenue blanche, volubile et souriant, le nouveau protégé de Dr Dre se donne à fond avec des faux airs de James Brown. Son groupe, The Free Nationals, une bande de potes aux sourires jusqu'aux oreilles dont les membres aiment se bousculer pour manifester leur joie, est tout aussi impressionnant. 
Le protégé de Dr Dre à Rock en Seine 
 (Gilles Scarella / Studio FTV)

17.59 Petit mais costaud ! Une guitare et une batterie ultra-basique (deux fûts et deux cymbales). Un mini groupe. Mais une énergie incroyable. Les Anglais Laurie Vincent et Isaac Holman portent les couleurs de Slaves depuis 2013 et à tous ceux qui se demandent pourquoi être punk aujourd'hui, ils apportent une réponse cinglante. Pour ça ! Pour cette façon de tout donner sur scène, de maintenir intact l'esprit de la rébellion rock, textes engagés et notes fiévreuses. Le public qui, nombreux, les suit sur la scène Pression Live répond à leur appel et se remue sur les morceaux ultra courts, ça pogote a Saint-Cloud. 
Le duo déjanté Slaves à Rock en Seine
 (Pierre-Yves Grenu)


17.40 Adrien Soleiman termine son show en indiquant que son album "Brille" sortira le 23 septembre. 
Fin du game pour Adrien Soleiman 
 (Laure Narlian)


17.32 "Frappe moi d'amour..." La complainte d'Adrien Soleiman est en souffrance sur la scène de la Cascade devant lequel aucun recoin d'ombre ne permet de se recueillir. Du coup, les amateurs des chansons rêveuses du Parisien se sont rabattus sur un coin de pelouse adjacent en pente douce. 
https://twitter.com/Nijikid/status/769197585827500033

17.10 "Vous grillez bien ? (...) Vous êtes prêts à transpirer ? Ok vous avez dit oui, alors on va le faire !" lance la chanteuse de Caravan Palace, ce groupe français qui mixe jazz manouche et musique électronique avec une énergie communicative. Le public de la Grande Scène adhère ! 

16.48 Logic est décidément une découverte hip-hop qui connaît ses classiques old school. Après avoir dégainé les premières mesures de "Jump" des House of Pain, un hit qui marche à tous les coups, même par 36 degrés, il reprend avec classe et un phrasé virtuose impeccable un extrait d'un titre de A Tribe Called Quest. Respect.

16.40 La brigade verte est en charge du nettoyage du site du festival, placé sous le signe de l'éco-responsabilité.
  (Adrien Morcuende / Culturebox)

16.20  "Je m'appelle Logic. Et la seule chose que je représente c'est la paix et l'amour". Sur la scène de la Cascade, le rappeur Logic vient de commencer son set. Il occupe la scène d'un bout à l'autre, incitant son public à le suivre avec des "hands up". Il va jusqu'à jeter son tee shirt. Avec la canicule, même les ordinateurs ont trop chaud, remarque-t-il. Avec du "swag" et du "amazing" tous les deux mots, Logic raconte à quel point il aime jouer dans des pays différents pendant qu'un technicien surélève l'ordinateur du beatmaker avec une serviette. 

https://twitter.com/Nijikid/status/769182171982684160

16.09 Après 40 mn de concert montre en main, Theo Lawrence and the Hearts remercient le public et l'invite à les retrouver au Village du disque, stand "économique" du festival.

16.00 Bombino fait monter l'ambiance sur la grande scène. Vêtus de vêtements traditionnels touaregs, les quatre musiciens, deux guitares, basse, batterie, font parler l'électricité en ondulant tandis que le batteur, très impliqué, assure la rythmique transe. Une chanteuse vient de les rejoindre. "Elle était coincée dans les embouteillages" explique le bassiste..
Le guitariste chanteur du groupe touareg Bombino à Rock en Seine
 (Gilles Scarella / Studio FTV)

15.55 Devant toutes les scènes, on cherche les zones d'ombres synonymes d'une (relative) fraîcheur. Les organisateurs ont réparti des points d'eau et des brumisateurs géants sur tout le site pour permettre aux festivaliers de faire face à la canicule.
 
Le festival vient de commencer. Les places à l'ombre sont très prisées.
 (Adrien Morcuende / Culturebox)

15.30 Les premiers accords résonnent sur la grande scène avec le rocker nigérien Omara « Bombino » Moctar.  C'est le premier concert diffusé en direct sur notre site. 

 
Simultanément, Theo Lawrence and the Hearts s'élancent sur la Scène de l'Industrie, àn quelques centaines de mètres de là. C'est parti pour le cru 2016 du festival parisien, marqué cette année par un grand éclectisme, avec nombre d'artistes rap, électro et musiciens du monde. 

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