Pourquoi on n'en peut plus de Pharrell Williams
Omniprésent depuis son tube planétaire "Happy" et sa collaboration avec Daft Punk, l'artiste américain se produit ce lundi à Paris. Francetv info vous donne trois raisons d'en finir avec la frénésie qui entoure le musicien.
Il est présenté commue un auteur, un compositeur, un interprète, un rappeur, un producteur et même un styliste par l'AFP. Rien que ça. L'Américain Pharell Williams se produit, à partir de lundi 13 octobre et jusqu'au jeudi 16, au Zénith à Paris, dans le cadre de sa tournée européenne.
Après son succès planétaire grâce au tube Happy et sa collaboration avec Daft Punk, l'artiste touche-à-tout est devenu incontournable. Avec une bonne dose de mauvaise foi, francetv info vous donne trois raisons d'en finir avec la frénésie autour de Pharrell Williams.
Parce qu'entendre "Happy" est devenu insupportable
Elle passe en boucle partout, jusqu'à l'écœurement. A la radio, à la télévision et aussi sur le web, où les internautes pouvaient visionner un clip d'une durée de 24 heures. Sortie fin 2013, la chanson Happy a été un immense succès commercial pour Pharrell Williams. A tel point qu'en France, le single a battu le record du titre resté le plus longtemps numéro 1 des ventes, rapporte Charts in France.
A moins d'avoir vécu dans une grotte ces derniers mois, vous n'avez donc pas pu échapper à la déferlante. Car en plus d'être multidiffusée, la mélodie a également été reprise partout sur la planète. D'un collectif de Nordistes aux pensionnaires d'une maison de retraite de Moselle en passant par les sages-femmes de la maternité des Lilas ou des pompiers de l'Eure... en France aussi, le clip a fait l'objet de multiples remakes, plus ou moins réussis. Même les candidats aux municipales s'y étaient mis début 2014, rappelle Libération. Insupportable.
Parce que ses chansons se ressemblent toutes
Encensé pour sa musique et ses productions, Pharrell Williams est-il vraiment le génie artistique que certains prétendent ? A en croire Les Inrocks, l'intéressé manque en tout cas cruellement d'originalité : il construit très souvent la même introduction pour ses morceaux. Le magazine évoque une trentaine de titres où Pharrell répète la même méthode : une boucle répétée quatre fois.
"Est-il incapable d'écrire des introductions ?", s'interrogeait le blog spécialisé Discopop (en anglais). Plus indulgent, le site Stereogum (en anglais) voyait cela comme "la marque du créateur". Mais en plus de se copier lui-même, Pharrell Williams a aussi été accusé de s'inspirer du travail d'autres créateurs, explique Le Monde. Anne Marsen, une danseuse, a noté les similarité entre une vidéo où elle apparaissait en 2011 et le clip de Happy, réalisé deux ans plus tard.
Parce que ses concerts deviennent des publicités géantes
Depuis plusieurs années, Pharrell Williams fait fructifier son image de musicien cool, multipliant les partenariats avec de grandes marques : sacs en cuir à 10 000 euros pièce pour Moynat, baskets pour Adidas et même... de nouveaux macarons pour la célèbre enseigne Ladurée. "Il a beaucoup d'idées, justifie un des collaborateurs de la star dans Le Parisien (article payant). Il a besoin de les exprimer en dehors de la musique."
Justement la musique passe-t-elle désormais au second plan pour Pharrell Williams ? La carrière de l'homme d'affaires semble rogner de plus en plus sur ses activités artistiques : impossible d'échapper au placement de produits dans ses concerts, rapporte Le Monde (article payant). Le quotidien cite le cas de la marque Adidas, dont le logo aux trois bandes s'affiche sur le postérieur du chanteur et de ses danseuses, mais aussi sur trois écrans géants. L'overdose ?
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