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Les singles les plus écoutés en streaming auront leur hit-parade
Quels sont les hits les plus écoutés en streaming ? On le saura bientôt. Les producteurs de musique et les plateformes de streaming vont lancer la semaine prochaine un nouveau classement hebdomadaire des meilleures écoutes de singles en streaming, un mode de consommation qui dépasse désormais le téléchargement pour la musique en ligne.
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Temps de lecture : 2min
Un Top Streaming
Ce nouveau hit-parade doit permettre de "refléter au plus près la consommation de musique par titre", a expliqué jeudi le Snep, principal syndicat de producteurs de disques.
Ce "Top streaming", dont la première mouture est attendue mercredi 10 septembre, regroupera "chaque semaine les 200 meilleures écoutes" des principales plateformes de streaming (Deezer, Orange, Fnac, music Me, Spotify, Google Play, Napster, Qobuz et Xbox) sur "les offres payantes et gratuites".
A partir d'octobre, ce "Top Streaming" devrait être agrégé avec le classement déjà existant pour les singles téléchargés, afin de "disposer d'un classement général des meilleures ventes de titres tous canaux de distribution confondus".
Trente ans après l'invention du Top 50, né en novembre 1984, ce nouveau classement doit permettre de coller à la réalité sans cesse mouvante dans l'industrie musicale: pour la musique consommée en ligne, les revenus du streaming dépassent désormais en France ceux du téléchargement (53% streaming contre 42% téléchargement au 1er semestre 2014, contre 41% streaming et 52% téléchargement au 1er semestre 2013, selon les données du Snep).
Satisfaction des plateformes de streaming
"C'est un excellent signe envoyé par l'industrie musicale, une reconnaissance du streaming comme mode majeur de consommation de la musique numérique", s'est félicité dans un communiqué Ludovic Pouilly, président de l'ESML, syndicat des éditeurs de service de musique en ligne.
"C'est une très bonne chose que les nouvelles formes de consommation musicale (...) soient intégrées pour mieux refléter le réel succès d'un titre", selon Yann Thébault, directeur général de Spotify Europe du sud.
Même satisfaction chez Qobuz: "On voit ainsi que le streaming devient une vraie réalité économique, même si c'est une réalité économique compliquée à certains égards, par exemple par rapport à la rémunération des artistes", a indiqué son président Yves Riesel.
Ce nouveau hit-parade doit permettre de "refléter au plus près la consommation de musique par titre", a expliqué jeudi le Snep, principal syndicat de producteurs de disques.
Ce "Top streaming", dont la première mouture est attendue mercredi 10 septembre, regroupera "chaque semaine les 200 meilleures écoutes" des principales plateformes de streaming (Deezer, Orange, Fnac, music Me, Spotify, Google Play, Napster, Qobuz et Xbox) sur "les offres payantes et gratuites".
A partir d'octobre, ce "Top Streaming" devrait être agrégé avec le classement déjà existant pour les singles téléchargés, afin de "disposer d'un classement général des meilleures ventes de titres tous canaux de distribution confondus".
Trente ans après l'invention du Top 50, né en novembre 1984, ce nouveau classement doit permettre de coller à la réalité sans cesse mouvante dans l'industrie musicale: pour la musique consommée en ligne, les revenus du streaming dépassent désormais en France ceux du téléchargement (53% streaming contre 42% téléchargement au 1er semestre 2014, contre 41% streaming et 52% téléchargement au 1er semestre 2013, selon les données du Snep).
Satisfaction des plateformes de streaming
"C'est un excellent signe envoyé par l'industrie musicale, une reconnaissance du streaming comme mode majeur de consommation de la musique numérique", s'est félicité dans un communiqué Ludovic Pouilly, président de l'ESML, syndicat des éditeurs de service de musique en ligne.
"C'est une très bonne chose que les nouvelles formes de consommation musicale (...) soient intégrées pour mieux refléter le réel succès d'un titre", selon Yann Thébault, directeur général de Spotify Europe du sud.
Même satisfaction chez Qobuz: "On voit ainsi que le streaming devient une vraie réalité économique, même si c'est une réalité économique compliquée à certains égards, par exemple par rapport à la rémunération des artistes", a indiqué son président Yves Riesel.
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