50 ans après la première émission des Fab Four aux USA, la Beatlemania continue
20 heures, le 9 février 1964. Les Américains ne sont plus maîtres chez eux. Le premier passage des Beatles dans l'émission hebdomadaire The Ed Sullivan Show déclenche la première vague britannique. Jusqu'alors il n'y avait qu'un patron, c'était Elvis Presley, l'idole de John Lennon. Désormais le King va devoir compter avec les Fab Four. Les Beatles viennent d'ouvrir une porte dans laquelle vont s'engouffrer les Rolling Stones, les Who, Donovan ou les Kinks.
Sujet : J. Cardoze/R. Massini
L'engouement américain allait connaître quelques ratés, notamment en mars 1966 après la déclaration de John Lennon affirmant qu'à l'époque les Beatles étaient plus célèbres que Jésus Christ (ce qui, compte tenu de la beatlemania planétaire, n'était peut-être pas si faux). On avait alors vu de véritables autodafés des disques des quatre de Liverpool. Les responsables religieux de la Bible belt, un ensemble d'états du sud très religieux, appelaient à la destruction des oeuvres de ce groupe inspiré par le diable.
Reportage: E. Cornet/O. Palomino/N. Aibar Reprises et continuité
L'influence des Beatles reste importante et ne faiblit pas. Qu'il s'agisse de groupes de reprise (des tribute bands) ou de groupes originaux puisant leur inspiration dans l'oeuvre des Liverpuldiens, nombreux ont été depuis quatre décennies les musiciens à leur rendre hommage : Electric Light Orchestra, Oasis, les Québecois de Beau Dommage, Michel Polnareff et Laurent Voulzy en France, et plus récemment Revolver pour ne citer que ceux-là, . Plusieurs dizaines de tribute bands tournent dans le monde, parmi lesquels les Français "Afterbeats", "Rabeats", "The Love Beatles", etc. Parmi eux, The Bendies, présentés dans le reportage ci-dessus, un groupe de quatre adolescents normands qui se reconnaissent dans la musique des Beatles quatre décennies après leur séparation.
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