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Pixies à Beauregard : "Comme si on avait continué à jouer sur une autre planète"

On nous avait prévenu, les Pixies ne sont pas faciles à interroger. Ils nous ont quand même dit quelques mots, à l'occasion de leur dernier concert en France, au festival de Beauregard.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Joey Santiago et Franck Black à Beauregard, dimanche 7 juillet.
 (Claire Digiacomi)
Culturebox : Quelles étaient les premières directions que vous vouliez donner à votre dernier album, Indie Cindy, sorti en avril dernier ?
 
Franck Black : Je n’en avais aucune idée personnellement. Notre producteur, Gil Norton, (qui a produit les trois derniers albums des Pixies, ndlr) voulait un certain type de chansons. On a tous fait de notre mieux pour lui donner la matière dont il avait besoin pour réaliser ce qu’il avait en tête.
 
Et que voulait-il ?
 
Je ne sais pas. Mais on a essayé de comprendre. Il voulait qu'on fasse un disque comme si on n'avait jamais arrêté de jouer pendant vingt ans. Comme si on avait continué de jouer sur une autre planète pendant vingt ans, et qu'on était revenu sur Terre pour continuer de faire ce qu'on avait toujours fait. Ce que vous entendez maintenant sont des sons qui ne se sont jamais arrêtés.
 
Pensez-vous que vous auriez pu faire cet album 23 ans plus tôt, quand vous vous êtes arrêtés ?
 
David Lovering : Probablement, beaucoup de gens disent qu’il est dans la continuité de "Trompe le Monde", alors pourquoi pas ?
 
Au moment de la sortie de votre dernier album, en 1991, internet ne tenait pas une place aussi importante qu'aujourd'hui dans la musique. Vous avez senti une différence dans la réception de ce nouvel album ?
 
Joey Santiago : Pas vraiment, parce qu'on a déjà une base de fans. Mais dans la façon dont le disque a été marketé, et dont il est sorti, complètement.
 
C'était comment d’enregistrer cet album après votre rupture ?
 
Franck Black : Ce qui était difficile, c’était de décider de finalement le faire, de mettre en place la structure qu'il fallait pour le faire. Mais quand on s’est lancé, c’était facile et très naturel pour nous.

David Lovering : Oui, c’était comme les autres, avec le même sentiment.
 

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