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"Roméo et Juliette" éternels et intemporels à l’Opéra Nice Côte d’Azur
C’est LE symbole de l’amour passionné qui fait fi de la haine, des rivalités et finalement de la mort. "Roméo et Juliette", l’une des oeuvres les plus jouées du répertoire classique, investit jusqu’au mardi 27 mars la scène de l’Opéra Nice Côte d’Azur. Dans une ville en guerre, Montaigu et Capulet répètent les erreurs du passé. Une œuvre intemporelle servie par une distribution brillante.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : M. Roubaud-Soutrelle / C. Carmassi / P. Hubert / F. Gras / T. Verne
Sur la scène les personnages évoluent au milieu des gravats. La Vérone vue par la metteure en scène (et directrice du Théâtre National de Nice) Irina Brook, est loin de la ville romantique imaginée il y a plus de 400 ans par William Shakespeare. Ici, la guerre entre Capulet et Montaigu est partout visible. Sacs de sable tout droit sortis des tranchées, constructions détruites, jusqu’au célèbre balcon de Juliette à moitié démoli. L’époque est indéfinie, on la devine proche de nous. Mais peu importe, les thèmes centraux de "Roméo et Juliette", l’amour, la haine et la vengeance sont éternels : "L’Homme n’a pas changé d’un iota depuis les anciens Grecs en passant par Shakespeare et jusqu’à aujourd’hui", confirme Irina Brook. "C’est une histoire intemporelle que j’ai voulu ramener dans notre temporalité, dans notre monde d’aujourd’hui".
La musique, interprétée par l'Orchestre Philharmonique de Nice, est celle composée au 19e siècle par Charles Gounod sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré.
La mise en scène, elle, fait la part belle aux personnages et à leur psychologie. Normal, puisqu’Irina Brook vient du théâtre. Une dramaturgie qu’apprécient les interprètes même si jouer "Roméo et Juliette" n’est pas de tout repos. Pour la soprano Vannina Santoni qui interprète Juliette, "c’est un rôle éprouvant, il y a de la légèreté au début puis plus de drame, ça demande une certaine rigueur vocale". Une rigueur et une originalité qui ont séduit mais aussi un peu désarçonné le public niçois. Vous avez jusqu’au 27 mars pour vous faire votre propre idée.
Sur la scène les personnages évoluent au milieu des gravats. La Vérone vue par la metteure en scène (et directrice du Théâtre National de Nice) Irina Brook, est loin de la ville romantique imaginée il y a plus de 400 ans par William Shakespeare. Ici, la guerre entre Capulet et Montaigu est partout visible. Sacs de sable tout droit sortis des tranchées, constructions détruites, jusqu’au célèbre balcon de Juliette à moitié démoli. L’époque est indéfinie, on la devine proche de nous. Mais peu importe, les thèmes centraux de "Roméo et Juliette", l’amour, la haine et la vengeance sont éternels : "L’Homme n’a pas changé d’un iota depuis les anciens Grecs en passant par Shakespeare et jusqu’à aujourd’hui", confirme Irina Brook. "C’est une histoire intemporelle que j’ai voulu ramener dans notre temporalité, dans notre monde d’aujourd’hui".
La musique, interprétée par l'Orchestre Philharmonique de Nice, est celle composée au 19e siècle par Charles Gounod sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré.
La mise en scène, elle, fait la part belle aux personnages et à leur psychologie. Normal, puisqu’Irina Brook vient du théâtre. Une dramaturgie qu’apprécient les interprètes même si jouer "Roméo et Juliette" n’est pas de tout repos. Pour la soprano Vannina Santoni qui interprète Juliette, "c’est un rôle éprouvant, il y a de la légèreté au début puis plus de drame, ça demande une certaine rigueur vocale". Une rigueur et une originalité qui ont séduit mais aussi un peu désarçonné le public niçois. Vous avez jusqu’au 27 mars pour vous faire votre propre idée.
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