Rigoletto entre en piste à l'Opéra du Rhin
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C'est autour d'une scénographie typiquement circassienne que Robert Carsen a mis en scène ce célèbre opéra de Verdi. Histoire de planter dans l'ambiance impitoyable du cirque, ce drame de passion et de trahison.
On retrouve un "Rigoletto", autrefois bouffon de la cour, aujourd'hui paré d'habits de clown. Gilda, la fille maudite, vocalise son "Caro nome", perchée sur un trapèze, qui prédit sa chute sacrifielle.
Et les fêtes débridées du Duc de Mantoue connu pour son libertinage sans limites, mettent en piste des jolies filles dévêtues, façon Crazy Horse, tournant sous des airs obséquieux autour du duc "dompteur". Le spectateur, lui, devient en quelque sorte un des courtisans de la Cour de Mantoue.
Avec cette mise en scène atypique, Robert Carsen a cherché à éviter, dit-il, un réalisme trop basique qui peut plomber l'action et masquer la psychologie des personnages.
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