Le pianiste Cyril Huvé lauréat des 17èmes Victoires de la musique classique
Le piano est entré dans la vie de Cyril Huvé quand il avait 8 ans. Ce n'était une volonté de sa part mais dès qu'il a commencé, il a été tout de suite "accroc". A tel point que quelques années plus tard, vers 12 ans, il passait des journées à la Bibliothèque de la radio pour recopier à la main des partitions de vieillesse de Liszt, ou celles d'orchestre du XXème siècle. Malgré cette passion, il poursuit des études classiques. Alors qu'il prépare l'Ecole Normale Supérieure, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique. Il finira par choisir la musique, tout en continuant à fréquenter l'université. Un détail qui a son importance et qui fait partie intégrante de sa personnalité et de sa recherche musicale. Pour Cyril Huvé, le fait d'avoir suivi les cours de Michel Foucault au Collège de France, d'avoir parlé avec Pierre Bourdieu, a nourri son expression : " Ce qui m'a toujours déplu dans la façon d'appréhender la musique, c'est qu'on la conçoit trop comme une activité séparée du reste. La musique fait partie de la vie, part de la vie et la transcende". Une vision qu'il n'a pas hésité à appliquer concrètement en créant les Rencontres d'Arc-et-Senans puis celles de Cluny, dans lesquelles le public peut rencontrer des professionnels en musique de chambre. Une démarche qu'il a réitéré dans le Berry avec les Mi-Temps Classic'.
En dirigeant l'Académie de Musique de La Chaise-Dieu il cherche à approfondir les problématiques soulevées par la question de l'interprétation
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