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"La Traviata" de Verdi resplendit une fois encore à la Fenice de Venise

Plusieurs fois détruite, La Fenice de Venise demeure un haut lieu de la culture italienne. A partir du 8 avril, La Traviata de Verdi est programmée dans le Grand Théâtre, un opéra que le compositeur créa en ce lieu en 1853. Situé à deux pas de la place Saint Marc, l'édifice mythique attire de nombreux mélomanes français.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture
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"La Traviata" de Giuseppe Verdi sera présentée à la Fenice de Venise du 8 au 24 avril 2016
 (France 2 / Culturebox)

C'est un lieu phare de la culture italienne, qui a vu la création des plus grands opéras. Plusieurs fois détruite, La Fenice à Venise est un endroit très prisé des Français.

Ce jour-là, le rendez-vous est exceptionnel : c'est la répétition générale en costumes de La Traviata de Verdi. Même à 100 euros la place, on s'y précipite par groupe entier.

Reportage : R. Bernard / G. Messina / C. Billi


Lieu de création de la Traviata

La Traviata est le plus parisien des opéras italiens. Une adaptation de "La Dame aux camélias" d'Alexandre Dumas fils. Pour tous, la pression est énorme, car c'est ici en 1853 que Giuseppe Verdi a créé son oeuvre. Un opéra qui allie beauté lyrique et histoire de Venise. Un symbole, joué  à la Fenice, pour célébrer tous les grands événements.
Répétition de La Traviata 
 (France 2 / Culturebox)

La Fenice est riche d'anecdotes et d'histoire. Dans ses archives, que de trésors, comme le livret de la première de La Traviata en 1853, rédigé par Verdi lui-même.
  (France 2 / Culturebox)

Des mécènes très actifs

Tout ce patrimoine lyrique ne serait peut-être plus rien sans des anges gardiens insoupçonnés : les mélomanes français. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. "Les Français sont les premiers visiteurs de La Fenice, à égalité avec les Italiens", explique Jérôme Zieseniss, président du comité français pour la sauvegarde de Venise.

  (France 2 / Culturebox)


80 000 spectateurs français chaque année, sans parler des grandes entreprises qui jouent les mécènes pour la reconstruction du théâtre. Elles ont déjà versé plus de 10 millions d'euros. C'est peut-être pour cette raison qu'on surnomme La Fenice, le troisième opéra de Paris.

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