Nos 10 immanquables des Trans Musicales 2016
La mélancolie psychédélique de Fai Baba
Il y a quelque chose de Jeff Buckley dans la voix du chanteur suisse Fabien Sigmund. Une sorte de mélancolie éraillée. C’est d’ailleurs le patrimoine musical du pays de l’interprète de Grace qu’explore avec fantaisie et intensité Fai Baba : l’ouest américain. Le résultat, un blues psychédélique "sauvage et rêveur", dans la droite lignée du "Black Water" de Timber Timbre.
Quand ? Vendredi 2 décembre à 21h30 à 22H20, hall 3.
Dispo en live et en replay sur Culturebox
La soul euphorique de Con Brio
Une bonne dose de bonne humeur, un petit style old school et beaucoup de groove. Voilà ce qui fait du septuor californien l’un des plus beaux fleurons de la soul actuelle. Mené par leur chanteur pêchu et magnétique Ziek McCarter et ses grands écarts à la James Brown, le groupe devrait assurer un show chaleureux et funky.
Quand ? Vendredi 2 décembre de 22h à 23h, hall 9.
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La funk tribale de No Zu
Il est raisonnablement impossible de ne pas bouger sur la musique, entre tribal, techno et funk de No Zu. Ces huit hurluberlus venus de Melbourne, à la décontraction et au second degré déconcertants ont quelque chose, dans les cuivres et percussions, de Liquid Liquid. C’est absurde et sexy !
Quand ? Vendredi 2 décembre de 2h à 3, hall 9.
Dispo en replay dès le 3 décembre sur Culturebox
Le rap collectif de Reykjavíkurdætur
Littéralement, "les filles de Reykjavik". Elles sont 18, elles sont féministes et elles ont un flow qui assure. En gros, ça déménage. Leurs morceaux évoquent tour à tour la condition féminine, la fête ou les violences faites aux femmes. Le résultat, un rap frontal, brûlant, enragé, le tout en irlandais.
Quand ? Samedi 3 décembre de 2h10 à 3h, hall 8.
Dispo en replay dès le 4 décembre sur Culturebox
Le rap jazzy de Rejjie Snow
Une voix grave, un flow lent et un univers assez sombre, presque glauque. L’Irlandais rappelle un peu Tyler, The Creator. Mais musicalement, avec ses sonorités jazz à la lisière du R&B, il se rapprocherait plus d’un Kendrick Lamar. En tout cas, le côté smooth et conscient de son rap sont bien à lui, en opposition au hip hop contemporain qui l’ennuie.
Quand ? Jeudi 1er décembre de 23h35 à 00h15, hall 3.
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Le soulman Tiggs Da Author
Il y avait Gnarls Barkley. Il y a eu aussi plus récemment Leon Bridges. Il y a maintenant Tiggs Da Author. Entre soul classique et sonorité modernes, le Londonien trace son sillon. Parallèlement, il mène une carrière de rappeur. Mais on le préfère définitivement en soulman.
Quand ? Vendredi 2 de 00h00 à 01h00, hall 9.
La funk venue de Soweto de BCUC
BCUC pour Bantu Continua Uhuru Consciousness. Un septuor venu de Soweto qui semble vouloir transcender les fantômes du passé et désormais parler au monde entier, avec leurs sifflets zoulous, leurs percussions traditionnelles issues de plusieurs ethnies africaines et leur énorme basse. Ils oscillent entre free funk et post-punk et nous font entrer dans "leur atelier anthropologique de la musique africaine moderne". C’est aussi le groupe chouchou du boss des Trans, Jean-Louis Brossard.
Quand ? Samedi 3 décembre, de 00h20 à 1h20, hall 8.
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La fanfare electro, Meute
Reprendre les standards de la house et de la techno à la sauce fanfare, il fallait y penser. Et surtout le tenter. Meute, sympathique collectif hambourgeois l’a fait. Leurs cuivres et percussions donnent incontestablement un supplément de chaleur et d’humanité à des tubes devenus cultes. Comme la reprise du "Rej" de Âme qui redonne une bonne grosse pêche.
Quand ? Samedi 3 décembre de 5h à 6h30, hall 8
Metro Verlaine
Du désespoir dans les textes. Un petit côté romantique et électrique musicalement... Le quatuor français a définitivement trouvé sa voie, avec son rock noir et écorché. Raphaëlle, la chanteuse au timbre grave, a les cheveux délavés de Nico et le batteur joue debout. Vous aurez compris l’allusion.
Quand ? Vendredi 2 décembre de 16h à 16h40, l’étage.
Mouse DTC
Parce que nous sommes aux Trans. Parce qu’il nous fallait de l’electro. La leur est punk et a toute l’influence des années 80. Le trio hyper tonique venu d’Alsace mélange sans complexe Madonna ou Ace Of Base. Le batteur a joué avec Bashung ou Daniel Darc. Rien que ça. Et le guitariste n’est autre que son frère. Quant à la chanteuse, elle a le petit air chipie de la Lio des débuts. C’est déjanté, déluré et un peu barré. Le temps est venu pour Mouse DTC d’exploser.
Quand ? Vendredi 2 décembre de 18h20 à 19h, l’étage.
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