Cela ne s'entend pas forcément dans sa musique, mais, depuis toute petite, Mathilde voue une passion au Japon. Elle lui a inspiré son look, mais aussi son nom de scène, Hoshi, qui veut dire "étoile" en japonais. Son envie de faire de la musique est née de ses heures passées à écouter les disques de la maison, à commencer par Jacques Brel. Mais aussi Léo Ferré, Patti Smith, les Stones ou Nirvana, un grand écart qui a nourri ses premiers textes écrits lorsqu'elle avait 15 ans.Une longue tournée en perspectiveAdolescente, Hoshi voyait tout en noir ; l'écriture lui a servi d'exutoire. Encore fallait-il être capable d'affronter le public, dans la rue d'abord, puis sur scène ensuite. "Il y avait deux moi : le moi timide que j'ai surpassé avec l'autre moi qui voulais faire de la musique", raconte la jeune femme. Pour elle, la suite s'annonce réjouissante, avec une longue tournée et les grands festivals d'été. Si la gestion des premiers succès l'inquiète un peu, Hoshi sait qu'elle pourra toujours compter sur sa bonne étoile.