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Johnny Clegg africanise la campagne poitevine

Le "Zoulou blanc" a donné son seul concert européen à Latillé, petit bourg de la Vienne de 1500 âmes. Entre méga-tubes des années 80 et chansons plus récentes, le chanteur sud-africain a clôturé en apothéose le festival des Heures Vagabondes. Un concert événement pour un artiste toujours engagé, et aux chansons intemporelles.
Article rédigé par franceinfo - Philippe Réjany
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Johnny Clegg en concert le 15 août à Latillé
 (Culturebox/France 3)

Il est, et restera pour beaucoup le porte-voix des anti-apartheid en Afrique du Sud...Johnny Clegg a toujours perçu la musique comme un moyen universel de faire passer son message de tolérance et d'ouverture. L'apartheid est aujourd'hui aboli, mais l'égalité raciale en Afrique du Sud n'est pas encore acquise, selon lui. A presque 60 ans, il entend bien rester le pourfendeur des discriminations persistantes dans son pays. Un engagement qui visiblement conserve... Le chanteur n'a pas perdu sa fougue sur scène et son fameux pas traditionnel de danse zoulou.


Reportage F. Bideault, J. Delage, G. Delage

Ses deux principaux tubes : "Asimbonanga" (chanson dédiée à Nelson Mandela, alors qu'il était en prison) et "Scatterlings of Africa" continuent de tourner sur les radios. Une longévité due en partie à la France, avec qui le chanteur entretient une relation particulière. 

Après sa série de concerts en Amérique du Nord et à Latillé, Johnny Clegg rejoint l'Afrique du Sud pour de nouveaux projets.

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