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Jazz à Vienne : La Chiva Gantiva, l'énergique cumbia colombienne de Bruxelles
Au programme de sa soirée d'ouverture en entrée libre, Jazz à Vienne programmait notamment La Chiva Gantiva. Ce combo de sept musiciens vivant à Bruxelles dynamite la cumbia, rythme typiquement colombien. Ses membres sont européens, vietnamien et bien sûr colombiens. Leur maîtrise des influences latino-afro-punk-rock aboutit à un spectacle à l'énergie particulièrement communicative.
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C'est un combo, un orchestre spécialisé dans la musique latino. Enfin, spécialisé au départ, car l'ouverture d'esprit de ses sept musiciens a teinté la musique traditionnelle des débuts de multiples influences. Jazz, mais aussi punk et rock, à La Chiva Gantiva, on a l'esprit large. Mais c'est sur scène qu'on comprend pourquoi la sauce prend si bien. La Chiva Gantiva, c'est avant tout une énergie.
La nuit n'était pas tombée quand son tour est venu, mais on s'est dit en ce crépuscule isérois que ce groupe n'est qu'à l'aube de son histoire. Et si à Vienne ce soir La Chiva s'est contentée d'un petit set pour la soirée d'ouverture, on se dit que ce n'est qu'une première visite dans le théâtre antique et que l'avenir est de son côté. La prestation du chanteur dont le charisme fait parfois penser à un Jim Morrison latino laisse présager une belle carrière à ce combo franco-vietnamo-belgo-colombien.
Le chanteur Rafael Espinel, beaucoup plus calme en interview que sur scène, raconte les origines du groupe. Une seule femme sur scène et six hommes. Natalia Gantiva donne son nom au groupe. Elle est la percussionniste du combo et constitue l'un des atouts de cette équipe à la complicité évidente. Elle est, avec Rafael Espinel l'un des deux membres colombiens de la Chiva Gantiva. L'énergie que déploie la Chiva Gantiva s'accompagne d'un plaisir évident des musiciens à vivre la scène. Cet enthousiasme rappelle les plus grandes heures de la Mano Negra. Le public de Vienne a, à l'évidence, adopté la Chiva Gantiva. Sa joyeuse vigueur a gagné tout le théâtre antique qui s'est levé pour danser au rythme de la Cumbia sans même se demander s'il était bien encore en train d'écouter du jazz.
Natalia Gantiva explique la présence d'un groupe latino dans un spectacle de jazz et évoque ses débuts musicaux. En plus de la Chiva Gantiva, la soirée d'ouverture de Jazz à Vienne 2014 programmait Jungle by Night, Cie K, Freedown et Sambasax.
Le chanteur Rafael Espinel, beaucoup plus calme en interview que sur scène, raconte les origines du groupe. Une seule femme sur scène et six hommes. Natalia Gantiva donne son nom au groupe. Elle est la percussionniste du combo et constitue l'un des atouts de cette équipe à la complicité évidente. Elle est, avec Rafael Espinel l'un des deux membres colombiens de la Chiva Gantiva. L'énergie que déploie la Chiva Gantiva s'accompagne d'un plaisir évident des musiciens à vivre la scène. Cet enthousiasme rappelle les plus grandes heures de la Mano Negra. Le public de Vienne a, à l'évidence, adopté la Chiva Gantiva. Sa joyeuse vigueur a gagné tout le théâtre antique qui s'est levé pour danser au rythme de la Cumbia sans même se demander s'il était bien encore en train d'écouter du jazz.
Natalia Gantiva explique la présence d'un groupe latino dans un spectacle de jazz et évoque ses débuts musicaux. En plus de la Chiva Gantiva, la soirée d'ouverture de Jazz à Vienne 2014 programmait Jungle by Night, Cie K, Freedown et Sambasax.
La chaleur sud-américaine, dès l'ouverture du festival avec un air do Brasil
La 34ème édition du festival Jazz à Vienne a débuté vendredi 27 juin au théâtre antique. Avant le concert, la direction du festival a donné la parole à des intermittents du spectacle pour expliquer leur action. Ce qui n'a pas empêché le grand concert gratuit d'ouvrir traditionnellement le festival. Un prélude aux couleurs do Brasil.
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