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Intermittents : le blocage total de Rio Loco levé à Toulouse
Les intermittents du spectacle sont revenus vendredi sur leur décision de bloquer totalement la troisième journée du festival de musiques du monde Rio Loco à Toulouse, préférant comme la veille décréter la gratuité de la programmation, selon leur coordination.
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Comme jeudi soir, la programmation sera maintenue partiellement et les concerts, écourtés pour des prises de paroles, seront gratuits, ont indiqué dans un communiqué les intermittents.
Vendredi matin, les protestataires réunis en assemblée générale avaient décidé de bloquer complètement le festival considérant que c'était le "seul moyen" de se "faire entendre du gouvernement", selon les explications de Pauline Herbillon, membre de la coordination.
Violences des commerçants
Cette décision avait suscité la colère de plusieurs dizaines de commerçants qui ont mis à profit comme chaque année la manifestation pour monter des stands et vendre produits alimentaires et boissons. "Suite à des actes de violences physiques et verbales de la part de certains commerçants et exposants" de Rio Loco, "la coordination des intermittents et précaires de Midi-Pyrénées a décidé de revenir sur (leur) position", écrivent-ils dans leur communiqué. Occupation également levée
Les intermittents ont également levé à la mi-journée l'occupation entamée vendredi matin des locaux de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) à Toulouse, selon une source policière.
Rio Loco est l'une des manifestations culturelles les plus importantes de la ville. En 2013, le festival avait battu un record d'affluence avec 125.000 spectateurs. Quelque 20.000 spectateurs étaient attendus vendredi soir pour assister à quatre concerts dont celui du "petit prince de la Salsa" Yuri Buenaventura.
Vendredi matin, les protestataires réunis en assemblée générale avaient décidé de bloquer complètement le festival considérant que c'était le "seul moyen" de se "faire entendre du gouvernement", selon les explications de Pauline Herbillon, membre de la coordination.
Violences des commerçants
Cette décision avait suscité la colère de plusieurs dizaines de commerçants qui ont mis à profit comme chaque année la manifestation pour monter des stands et vendre produits alimentaires et boissons. "Suite à des actes de violences physiques et verbales de la part de certains commerçants et exposants" de Rio Loco, "la coordination des intermittents et précaires de Midi-Pyrénées a décidé de revenir sur (leur) position", écrivent-ils dans leur communiqué. Occupation également levée
Les intermittents ont également levé à la mi-journée l'occupation entamée vendredi matin des locaux de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) à Toulouse, selon une source policière.
Rio Loco est l'une des manifestations culturelles les plus importantes de la ville. En 2013, le festival avait battu un record d'affluence avec 125.000 spectateurs. Quelque 20.000 spectateurs étaient attendus vendredi soir pour assister à quatre concerts dont celui du "petit prince de la Salsa" Yuri Buenaventura.
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