Les Tambours du Bronx, des origines à nos jours
Lorsque l'on regarde cette "vidéo de vacances" des membres des "Tambours du Bronx" invités à jouer en 2011 à Rio devant 75 000 personnes, en duo avec le groupe Sepultura, on éprouve quelques difficultés à se rappeler les origines ouvrières du groupe.
Le documentaire "ça sonne très bien, un bidon" d'Arnaud Lalanne arrive donc à point pour rappeler que ces musiciens, devenus des créateurs de tubes industriels, étaient originaires d'une cîté délaissée, en périphérie de Nevers, une ville dont les usines SNCF et la fumée des locomotives à vapeur constituaient l'unique horizon.
Depuis 1987 et ces débuts sans horizon, les choses ont bien changé pour le groupe nivernais, même les bidons ne sont plus d'origines. Les "Monostress" de 225 litres, qui en 1992 avaient donné leur nom au deuxième album du groupe, ne sont plus aux normes européennes depuis 2008, et sont désormais introuvables. Une disparition qui a contraint les percussionnistes à se pencher sur des bidons nettement plus épais appelés "Monocorps". Tout ça pour mettre un peu plus "le Bronx" sur scène.
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