Les Insus enflamment les Vieilles Charrues avec leurs incontournables tubes
Il n'en manquait pas un. "Cendrillon", "New York avec toi", "Le jour s'est levé"… Jeudi soir, pour la 25e édition des Vieilles Charrues (Finistère), les Insus ont enchaîné leurs plus grands tubes. Les ex-Téléphone, en communion avec leur public, ont fait le show pendant deux heures.
Trois points d'interrogation rouge se sont allumés jeudi soir sur la grande scène des Vieilles Charrues. Devant un public acquis et intergénérationnel, Richard Kolinka ouvre les hostilités. Baguette en l'air, sourire jusqu'aux oreilles, le batteur survolté des Insus lance "Crache ton venin". Les dernières notes à peine jouées, le riff rock'n'roll de "Hygiaphone" prend le relais. Pendant deux heures, le groupe va aligner ses chansons les plus connues.
Pour s'assurer de la complicité du public, Jean-Louis Aubert se déchaîne sur "Argent trop cher". La première chanson reprise en chœur par un public venu en masse pour applaudir les ex-Téléphone. Les yeux rieurs, Jean-Louis Aubert et Louis Bertignac se font pourtant désirer. Pendants de longues secondes, le duo de guitaristes restent immobiles, les mains en l'air. Un court moment de répit pour relancer la machine avec "Bombe humaine". Avant de jouer les arpèges de l'intro, Jean-Louis Aubert s'extasie devant les festivaliers : "Merci les amis!" Il n'a plus besoin de chanter, le public est en roue libre. De temps à autre, le chanteur susurre seulement quelques mots. Richard Kolinka, déchainé derrière sa batterie, se fera gentiment surnommer le "Roi Richie" par Jean-Louis Aubert. Il saluera aussi son "frère" Louis Bertignac, qu'il est "trop content de retrouver".
Complicité
Vient le moment que tout le monde attendait : "Cendrillon" et le solo très inspiré de Louis Bertignac. "Regardez ce que vous me faîtes faire !", lancera-t-il au public. Tout en complicité, le trio Aubert-Bertignac-Kolinka s'est ensuite offert une escapade acoustique. Sur l'avant-scène, les deux guitaristes s'étaient assis avec leurs guitares acoustiques pour gratter un peu de blues. Richard Kolinka, resté debout derrière une simple caisse claire, a sorti des balais – baguettes utilisées pour jouer du jazz. Jean-Louis Aubert s'est ensuite rabattu sur le piano, pour "Le jour s'est levé", particulièrement acclamé par le public.
"Vous êtes une foule merveilleuse, vous savez?"
A la tombée de la nuit, les Insus ont entonné avec un plaisir évident deux autres tubes très attendus par ses fans, "New York avec toi" et "Un autre monde". Sous une avalanche d'applaudissements, un spectateur au premier rang lance un grand drapeau breton sur la scène. Jean-Louis Aubert se drape dedans, avant de quitter la scène. Quelques minutes plus tard, les Insus reviennent sur la scène pour un rappel digne de ce nom. "Vous êtes une foule merveilleuse, vous savez ?", s'amuse Jean-Louis Aubert. Déjà, les premières notes de "Ça, c'est vraiment toi" résonnent. La rythmique assure un pont disco pendant que les deux guitaristes s'avancent sur l'avant-scène. Des mots chuchotés à l'oreille, des sourires échangés entre eux. Les deux comparses, dos à dos, s'échangent leur guitare, enroulés dans leur sangle. Le show se conclut par le refrain "Ça se sent que c'est toi". Une phrase répétée à l'envie par les Insus, qui avaient gardé le meilleur pour la fin.
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