Le chanteur Robin Thicke, soupçonné de plagiat, défend "Blurred Lines"
Menacé de poursuites par la famille de Marvin Gaye et une maison de disques, le chanteur de R&B a saisi la justice en premier.
Inspiration ou plagiat ? La question, lorsqu'il s'agit de musique, est toujours difficile à trancher. Le chanteur de R&B Robin Thicke, soupçonné de plagiat pour son tube Blurred Lines, a pris les devants en demandant à une cour fédérale de Los Angeles (Californie), vendredi 16 août, de verrouiller le copyright de son titre et d'en certifier l'originalité.
Selon la plainte, "il n'y a aucune autre similarité entre les compositions (...) que des éléments musicaux ordinaires. (Les auteurs) ont écrit un tube et l'ont fait sans copier la musique de quiconque"."Offrir des réminiscences d'un 'son' ne constitue pas une violation de copyright", affirment les avocats de Robin Thicke, Pharell et T.I., les auteurs du titre. "L'idée, en créant Blurred Lines, était d'évoquer une époque. La vérité, c'est que ces chansons sont radicalement différentes".
Deux accusations de plagiat
La famille du chanteur Marvin Gaye a menacé de traîner Robin Thicke devant les tribunaux, observant que Blurred Lines ressemblait beaucoup au titre Got to Give It Up, sorti en 1977.
La maison de disques Bridgeport Music Inc., qui possède les droits du groupe Funkadelic, menace elle aussi de poursuites. Elle accuse Robin Thicke d'avoir pillé la chanson Sexy Ways, composée par le groupe américain en 1974.
Robin Thicke a d'ailleurs reçu le soutien du leader du groupe Funkadelic, George Clinton. "Il n'y a aucun extrait de Sexy Ways dans Blurred Lines de Robin Thicke... Nous apportons notre soutien à Robin Thicke et Pharrell !", écrit-il sur Twitter.
No sample of #Funkadelic's 'Sexy Ways' in @RobinThicke's 'Blurred Lines' - yet Armen Boladian thinks so? We support @RobinThicke @Pharrell!
— George Clinton (@george_clinton) August 16, 2013
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