La fin du combat pour Jean Ferrat
Jean Ferrat, de son vrai nom Jean Tenenbaum né en 1930 à Vaucresson en région parisienne, a démarré sa carrière au milieu des années 50. Il fait alors partie d'une troupe de théâtre et fréquente les cabarets. Guitariste et chanteur, il met en musique en 1956, un poème de Louis Aragon : "Les yeux d'Elsa", le premier d'une longue série. En 1971, il publie le célébrissime "Ferrat chante Aragon" qui s'écoulera en quelques mois à près d'un million d'exemplaires.
Mais avant le temps des grands succès, le jeune artiste au début des années peine à se faire un nom auprès du grand public jusqu'à la parution en 1963 de l'album "Nuit et brouillard". Ce titre qui évoque la déportation marque fortement les esprits et lui vaut la censure des radios. L'année suivante, la France entière découvre "La Montagne", l'Ardèche chère à son coeur.
Compagnon de route du Parti communiste tout au long de sa vie, Jean Ferrat fait part de sa lutte dans ses chansons, mais ne s'empêche pas de critiquer l'Union soviétique comme dans "Potemkine" publié en 1965. En 1967, il effectue un voyage à Cuba. De son séjour, il ramène sa célèbre moustache.
A la fin des années 60, Jean Ferrat, très populaire, multiplie les tournées avant de faire finalement ses adieux à la scène en 1972. Par la suite, le chanteur se fait par la suite beaucoup plus rare. Il ne renonce pas à la composition et signe notamment fin 1975 son célèbre album : "La femme est l'avenir de l'homme".
Tout au long de sa carrière, il aura été le parolier d'artistes comme Daniel Guichard, Juliette Greco et Isabelle Aubret.
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