La chanteuse Lizzo se défend de tout "harcèlement" contre trois anciennes danseuses

La chanteuse Lizzo s'est défendue, jeudi 3 août, de tout harcèlement, discrimination, et de toute agression à caractères raciste et physique, comme l'en accusent dans une plainte trois anciennes danseuses. "Je choisis d'habitude de ne pas répondre à de fausses allégations, mais celles-là sont vraiment incroyables et trop scandaleuses", a réagi sur les réseaux sociaux la musicienne et rappeuse afro-américaine de 35 ans, Melissa Viviane Jefferson de son vrai nom.

Dans une plainte déposée à Los Angeles contre Lizzo et d'autres personnes, rendue publique mardi, les plaignantes ont fait état de "harcèlement sexuel, religieux et racial, de discriminations relatives au handicap, d'agressions et de séquestration, entre autres choses", selon un communiqué mardi de leurs avocats. Deux des danseuses auraient été renvoyées et la troisième "a démissionné face à ce comportement affligeant", toujours d'après les avocats.

"Je connais au quotidien le sentiment de honte"

Les accusations portent notamment sur des interactions avec d'autres personnes auxquelles les danseuses disent avoir été contraintes par Lizzo, lors d'un spectacle dans le quartier rouge de la prostitution à Amsterdam, aux Pays-Bas. La cheffe des danseuses de l'artiste est également accusée d'avoir fait des commentaires à caractère sexuel et tenté de faire du prosélytisme sur sa foi chrétienne, en particulier sur le sexe avant le mariage.

La plainte affirme aussi que des producteurs blancs de Lizzo "accusaient souvent des danseuses noires d'être fainéantes, non professionnelles et d'avoir un comportement difficile". Les plaignantes avaient "l'impression que ces commentaires étaient teintés d'une animosité raciste et grossophobe". Lizzo est justement adulée par ses fans pour défendre les personnes en surpoids, l'estime de soi et de son corps. "Je connais au quotidien le sentiment de honte de son corps et je ne critiquerais, ni ne renverrais jamais un employé en raison de son poids", s'est-elle défendue.