Cet article date de plus de six ans.

L'artiste Chris se défend à nouveau face aux accusations de plagiat sur son dernier titre

Accusée de plagiat pour son titre "Damn, dis-moi", la chanteuse a expliqué de nouveau que l'utilisation de samples dans sa musique n'avait rien à voir avec du plagiat.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'artiste Chris en concert lors d'une émission de télévision à Londrs, le 5 juin 2018. (ANDRE CSILLAG/SHUTTERST/SIPA)

"En tant qu'auteur, je cherche la liberté". L'artiste française Chris (ex-Christine and the Queens) s'est une nouvelle fois défendue de tout plagiat pour son titre Damn, dis- moi, lundi 13 août. Dans un long message sur Twitter, la chanteuse a répété que les samples utilisés pour cette chanson sont issus du logiciel Logic Prod'Apple et sont libres de droit.

"Le débat sur l'utilisation des samples me semble aussi vieux que la création musicale elle-même, c'est à dire nul et non avenu, explique-t-elle. Si pour 'Damn, dis-moi', j'ai samplé des boucles libres de droit, c'est pour délibérément chercher un son référencé, générique, que je puisse pervertir de l'intérieur. Je n'ai eu aucun souci à le faire et je le referai bien volontiers si une autre chanson le justifie."

"Une technique de création comme une autre"

Lors de la sortie de ce titre, certaines personnes s'en étaient aussi pris à l'artiste en tant que femme."Cette discussion sur le sampling n'a rien à voir avec le fait que je sois une femme, comme je l'ai lu quelque part. C'est un énième raccourci", rétorque-t-elle dans son message sur Twitter.

Oui, être une femme qui est productrice, c'est être exposée à deux fois plus de soupçons et de remises en question.

Chris

sur Twitter

Le 28 juillet, la chanteuse s'était déjà expliquée dans L'Obs. "95% des raps d’aujourd’hui empruntent des chansons connues. Au moins trois morceaux de Rihanna sont bâtis à base de boucles issues de ces logiciels (...) C’est une technique de création comme une autre."  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.