Johnny Hallyday, une cible de choix pour les humoristes
Avec PPDA, Chirac et Monsieur Sylvestre, sa marionnette aura été un des piliers des "Guignols" pendant des années. Mais cela ne faisait pas rire Johnny. On le faisait passer pour un idiot comme il le disait. Sur les conseils de son producteur, Jean-Claude Camus, il finira tout de même par accepter l’invitation de Philippe Gildas sur le plateau de Nulle Part Ailleurs. Une séquence d’anthologie où il finira par découper le nez de sa marionnette qu’il jugeait trop long.
D’Yves Lecoq, la voix du Johnny des Guignols et son célèbre "Ah que coucou" qui énervait tant le chanteur, à Thierry Le Luron, l’un des premiers dans les années 70, de Didier Gustin à Gérald Dahan en passant par Laurent Gerra, tous le disent, Hallyday c’est du pain béni pour un imitateur.
Reportage : L. DESBONNETS, A. ETIENNE, N. LEYDIER, M. MARINI
On peut rire de tout, mais pas avec les vrais fans
Les blagues, les moqueries, Johnny n’appréciait pas. Ses fans non plus, surtout les plus fervents. Et on a pu le vérifier ces derniers mois, depuis la révélation de son cancer du poumon en mars dernier, l’état de santé de Johnny a donné lieu à de nombreux traits d’humour, plus ou moins drôles d’ailleurs, sur les réseaux sociaux, ou publications satiriques. Des blagues que goûtent peu certains fans qui sur internet se déchaînent, parfois violemment, contre ceux qui osent attaquer leur idole.Invité du 20h de France 2 pour réagir à la mort de son ami, Michel Drucker est revenu sur cette relation entre Johnny et les humoristes. Et notamment sur les fréquents appels du chanteur après ses émissions dominicales où intervenait Laurent Gerra. Gerra et Hallyday qui finiront par devenir amis.
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