Avant sa tournée, Johnny Hallyday allume Sardou, la téléréalité et les Enfoirés

C'est à Los Angeles, où il prépare sa prochaine tournée, que Johnny Hallyday a accordé une interview publiée par Paris Match jeudi 2 juillet. Le chanteur en profite pour régler quelques comptes avec la France, torpillant tour à tour Michel Sardou, la téléréalité ou encore les Enfoirés.

Tout part d'un agacement de l'ex-idole des jeunes contre le star-system français. "Il n'y a plus de stars en France, peste-t-il. Quand je vois que certaines starlettes sont mises au même niveau que Catherine Deneuve, je ne comprends pas." Il pointe alors le responsable : "la téléréalité, que je n'aime pas du tout". "Cela a donné une mauvaise image des gens qui ont du talent", déclare celui qui a pourtant participé à plusieurs éditions de la "Star Academy".

En tout cas, c'est cette allergie à la téléréalité qui l'a, selon lui, poussé à ne plus participer aux Enfoirés : "Il y a trop de gens qui n'y ont pas leur place. Je me sentirais mal de chanter en duo avec un mannequin quelconque." Un avis qu'il n'a pas pu transmettre à Jean-Jacques Goldman, l'homme qui met les Enfoirés en musique : "Il est très pris... Et je crois que cette manière de faire les Enfoirés tient plus du désir des chaînes de télé que du sien."

"Michel, aujourd'hui, je me fous de lui"

Dans la foulée, il accepte de parler des gens avec qui il est "fâché" et évoque un autre chanteur français de sa génération : Michel Sardou. "Il y a des gens que je n'ai plus envie de voir parce qu'ils m'ennuient, c'est un peu ce qui se passe avec Sardou. (...) Michel, finalement, aujourd'hui, je me fous de lui. A une époque, c'était un type drôle et spirituel, maintenant il n'est plus marrant du tout, il veut donner des leçons à tout le monde, il dîne à 19 heures, se couche à 20h30. Ce n'est pas ma vie."

Mais Johnny ne se fâche jamais vraiment avec les gens. Il dit ainsi qu'il "respectera toujours [Michel Sardou] comme chanteur et acteur". Il déclame aussi son attachement à la France avec qui il a parfois la dent dure. "C'est mon pays, je l'aime (...), c'est l'un des plus beaux pays du monde (...) et bien évidemment, il y a des choses qui m'agacent."