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Omer Avital : rencontre à Marciac avec le contrebassiste de jazz prodige
Le musicien et compositeur israélo-américain est depuis 20 ans l'un des piliers de la scène jazz innovante de New York. Riche de ses origines multiples, il nourrit son jazz de folklore oriental. A l'affiche de la 40e édition de Jazz in Marciac, il a confié son plaisir de venir jouer dans ce festival et son besoin de partager sa passion avec le public.
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Reportage : C. Sardain / J. Pigneux / J. Eon / M. Dailly / C. Pelhate
Né en Israël de parents marocains et yéménites,Omer Avital commence par étudier la guitare classique dès l'âge de 11 ans. Quelques années plus tard, il troque la guitare contre la contrebasse et s'initie au jazz. A 17 ans, il commence à jouer professionnellement dans différents groupes de jazz, pop et folk. Après avoir passé un an dans l'orchestre de l'armée israélienne, il débarque à New York et fréquente assidument le Smalls Jazz Club de Greenwich Village où se croisent vétérans du bop et nouvelles pousses du jazz.
C'est là qu'Omer Avital construit sa réputation de "Charles Mingus israélien", par sa capacité à brasser les influences.
"Je joue du jazz depuis que je suis tout jeune" confie le musicien. "J'ai appris la musique classique, la guitare, l'harmonie au conservatoire. J'ai redécouvert ensuite la musique arabe, marocaine, l'âme d'Afrique du nord. C'est une évolution naturelle."
Avec les camarades de son quintet, Yonathan Avishai (piano), Ofri Nehemya (batterie), Asaf Yuria (saxophone soprano) et Alexander Levin (saxophone ténor), il combine le jazz occidental moderne le plus urbain avec le folklore oriental, le funk, l'afro-beat, le gospel et la soul. Une sorte de "jazz du monde" qui lui vaut aujourd'hui une reconnaissance internationale. L'invitation à Jazz in Marciac, en première partie de Herbie Hancock, en atteste.
Du Japon au Brésil, de la France à l'Israël, en passant par les Etats-Unis, Omer Avital enchaîne les concerts dans le monde entier pour partager sa passion avec le public."Si on va à l'essentiel, la musique sera bonne et efficace" précise le musicien. "Mon but a toujours été de faire partager ce que je sais, ce que je ressens et ce que j'apprends tout au long de ma route".
Sa route passera notamment par Paris le 8 septembre prochain, avec un concert à la Cité de la Musique dans le cadre du festival Jazz à la Villette. Il s'y produira avec deux pianistes de haut vol : Laurent de Wilde et Ray Lema. Un rendez-vous à ne pas manquer !
Né en Israël de parents marocains et yéménites,Omer Avital commence par étudier la guitare classique dès l'âge de 11 ans. Quelques années plus tard, il troque la guitare contre la contrebasse et s'initie au jazz. A 17 ans, il commence à jouer professionnellement dans différents groupes de jazz, pop et folk. Après avoir passé un an dans l'orchestre de l'armée israélienne, il débarque à New York et fréquente assidument le Smalls Jazz Club de Greenwich Village où se croisent vétérans du bop et nouvelles pousses du jazz.
C'est là qu'Omer Avital construit sa réputation de "Charles Mingus israélien", par sa capacité à brasser les influences.
En quête de ses racines
Dans les années 2000, l'artiste retourne en Israël, en quête de ses racines ancestrales et étudie les musiques traditionnelles orientales."Je joue du jazz depuis que je suis tout jeune" confie le musicien. "J'ai appris la musique classique, la guitare, l'harmonie au conservatoire. J'ai redécouvert ensuite la musique arabe, marocaine, l'âme d'Afrique du nord. C'est une évolution naturelle."
Avec les camarades de son quintet, Yonathan Avishai (piano), Ofri Nehemya (batterie), Asaf Yuria (saxophone soprano) et Alexander Levin (saxophone ténor), il combine le jazz occidental moderne le plus urbain avec le folklore oriental, le funk, l'afro-beat, le gospel et la soul. Une sorte de "jazz du monde" qui lui vaut aujourd'hui une reconnaissance internationale. L'invitation à Jazz in Marciac, en première partie de Herbie Hancock, en atteste.
Une reconnaissance internationale
"C'est bien sûr l'un des festivals les plus connus et les plus appréciés" reconnaît-il. "Il attire les plus grandes figures historiques. C'est comme ça qu'un festival de jazz devrait être ! J'ai eu l'honneur et le plaisir de venir ici en hiver plusieurs fois pour des concerts et je suis très heureux d'être ici".Du Japon au Brésil, de la France à l'Israël, en passant par les Etats-Unis, Omer Avital enchaîne les concerts dans le monde entier pour partager sa passion avec le public."Si on va à l'essentiel, la musique sera bonne et efficace" précise le musicien. "Mon but a toujours été de faire partager ce que je sais, ce que je ressens et ce que j'apprends tout au long de ma route".
Sa route passera notamment par Paris le 8 septembre prochain, avec un concert à la Cité de la Musique dans le cadre du festival Jazz à la Villette. Il s'y produira avec deux pianistes de haut vol : Laurent de Wilde et Ray Lema. Un rendez-vous à ne pas manquer !
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