La mort de Liliane Bettencourt, personnage romanesque mais également mécène
Amours, trahisons, collusion entre le pouvoir et l'argent, la saga Bettencourt et l'empire l'Oréal avec ses multiples rebondissements fait irruption au théâtre sous la plume de Michel Vinaver dans "Bettencourt Boulevard". 17 comédiens s'en donnaient à coeur joie, dans une mise en scène inventive de Christian Schiaretti. Parmi eux : Jérôme Deschamps qui incarnait un Patrice de Maistre désopilant. Marie-France Etchegoin, auteur d'"Un milliard de secrets", nous avait accompagnés au théâtre de la Colline.
Mécénat pour les métiers d’art, le chant choral et le cinéma documentaire
Lilane Bettencourt a créé en 1987 avec son mari André et leur fille Françoise Bettencourt Meyers la Fondation Bettencourt Schueller pour, disent-ils alors, "donner des ailes au talent". Dans le secteur culturel, trois axes prédominent : le premier, faire rayonner les savoir-faire d’excellence dans ce qu’on appelle les "métiers d’art", porteurs d’histoire et d’innovation, "ressource infinie pour les créateurs et laboratoire d’idées pour l’industrie". Le "Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main" vise ces talents, et encourage recherche, sensibilisation et transmission.Deuxième axe : l’engagement pour le chant choral en le raccrochant à une contemporanéité de la culture. Le Prix Liliane Bettencourt pour le chant choral en collaboration avec l’Académie des beaux-arts veut encourager les chœurs professionnels français et contribuer au rayonnement de cette discipline.
Enfin, troisième axe, le cinéma documentaire. "Pour porter plus loin ses engagements de mécénat, dans les domaines des sciences de la vie, des arts et de la solidarité", dit la Fondation. Celle-ci a donc appuyé un travail documentaire qui allie pédagogie et esthétique et qui pose un regard neuf sur quelques univers ou sur des personnalités. Exemple, le film "Les pépites" de Xavier de Lauzanne, autour de la création d’une école dans la banlieue de Phnom Penh au Cambodge.
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