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Coup d'envoi vendredi de Jazz à Vienne 2013
La 33e édition de Jazz à Vienne (Isère) démarre vendredi soir avec une programmation très ouverte et comme mot d'ordre "jazz pour tous", agrémentée de soirées thématiques blues, funk, gipsy ou cubaine, sans oublier la "French touch" et les talents émergents. Culturebox retransmettra plusieurs grands moments de ce festival.
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Créé en 1981 par Jean-Paul Boutellier, le premier festival de jazz de France - environ 150.000 festivaliers l'an dernier -, fait vibrer chaque début d'été les 46 gradins du théâtre antique pouvant accueillir plus de 8000 personnes. S'y sont produits les plus grands noms du monde du jazz : Miles Davis, Stan Getz, Claude Nougaro, Michel Petrucciani, Ella Fitzgerald, Sonny Rollins...
Ce dernier était justement programmé le 10 juillet prochain au Théâtre antique, mais en raison de problèmes respiratoires il sera remplacé par Ahmad Jamal, grand compositeur et pianiste de jazz, en quartet, et accompagné de Yusef Lateef.
"Le jazz fait partie des musiques actuelles, il est très ouvert et accepte beaucoup d'influences", a rappelé à l'AFP Stéphane Kochoyan, directeur artistique du festival et lui-même pianiste de jazz.
La soirée d'ouverture vendredi doit être marquée par les 11e Victoires du jazz, qui investissent le théâtre antique. Cette remise de prix est surtout musicale avec sur scène des artistes français et internationaux qui ont marqué l'année. Petit rappel sur les nominations ici.
Carlos Santana, dont le dernier passage au festival remonte à 1996, fait aussi son retour au théâtre antique le jeudi 11 juillet. L'inoubliable interprète de "Soul Sacrifice" lors du festival de Woodstock en 1969, a sorti son dernier album, "Shape Shifter", en mai 2012.
Programmation éclectique
"Le jazz fait partie des musiques actuelles, il est très ouvert et accepte beaucoup d'influences", a rappelé à l'AFP Stéphane Kochoyan, directeur artistique du festival et lui-même pianiste de jazz.
La soirée d'ouverture vendredi doit être marquée par les 11e Victoires du jazz, qui investissent le théâtre antique. Cette remise de prix est surtout musicale avec sur scène des artistes français et internationaux qui ont marqué l'année. Petit rappel sur les nominations ici.
Carlos Santana, dont le dernier passage au festival remonte à 1996, fait aussi son retour au théâtre antique le jeudi 11 juillet. L'inoubliable interprète de "Soul Sacrifice" lors du festival de Woodstock en 1969, a sorti son dernier album, "Shape Shifter", en mai 2012.
Programmation éclectique
"La programmation 2013 va vous faire réagir, il est difficile de trier tellement l'offre est riche de grands noms et de musiciens de qualité", avait annoncé lors d'une soirée de présentation à Vienne Christian Trouiller, président de l'Epic Jazz à Vienne.
Au gré des soirées, de grands noms doivent animer le théâtre en plein air: Marcus Miller et Keziah Jones (29/06), Chick Corea (30/06), Kassav (01/07), Goran Bregovic (02/07), Sclavis-Portal-Texier (04/07), Ben Harper (05/07), Nile Rodgers (08/07)...
"Toutes les musiques populaires viennent du jazz. C'était LA musique populaire des années 1940, depuis la guerre il a perdu en notoriété au profit du rock", rappelle Jean-Paul Boutellier, toujours passionné et cheville ouvrière du festival. Il ne cesse de répéter que "le jazz n'est pas une musique de spécialistes, c'est une musique spontanée, généreuse".
Le festival ne se cantonne pas au seul majestueux théâtre antique. Toute la ville et la région alentour sont mobilisées et vivent à l'année au rythme de cette musique, à l'image d'un lycée de la commune qui vient d'être rebaptisé Ella Fitzgerald, sans compter une rare école de jazz. Ou encore ce programme de bureaux haute qualité environnementale (HQE) nommé "Jazz Park" tout juste livré à Vienne.
Plusieurs soirées thématiques sont aussi au menu, comme chaque année : Blues, Gospel, Funk, Gipsy ou Caraïbes. Le 13 juillet, la soirée de clôture "All Night Jazz" verra notamment l'immense George Benson sur scène, dont la carrière a explosé dans les années 70 avant d'évoluer vers la funk et son mythique tube "Give Me the Night" (1980).
Le festival comprend quatre autres scènes réparties dans la ville pour plus de 200 concerts, des master-class, conférences et une création jeune public qui réunit chaque année 6000 jeunes spectateurs.
"Toutes les musiques populaires viennent du jazz. C'était LA musique populaire des années 1940, depuis la guerre il a perdu en notoriété au profit du rock", rappelle Jean-Paul Boutellier, toujours passionné et cheville ouvrière du festival. Il ne cesse de répéter que "le jazz n'est pas une musique de spécialistes, c'est une musique spontanée, généreuse".
Le festival ne se cantonne pas au seul majestueux théâtre antique. Toute la ville et la région alentour sont mobilisées et vivent à l'année au rythme de cette musique, à l'image d'un lycée de la commune qui vient d'être rebaptisé Ella Fitzgerald, sans compter une rare école de jazz. Ou encore ce programme de bureaux haute qualité environnementale (HQE) nommé "Jazz Park" tout juste livré à Vienne.
Plusieurs soirées thématiques sont aussi au menu, comme chaque année : Blues, Gospel, Funk, Gipsy ou Caraïbes. Le 13 juillet, la soirée de clôture "All Night Jazz" verra notamment l'immense George Benson sur scène, dont la carrière a explosé dans les années 70 avant d'évoluer vers la funk et son mythique tube "Give Me the Night" (1980).
Le festival comprend quatre autres scènes réparties dans la ville pour plus de 200 concerts, des master-class, conférences et une création jeune public qui réunit chaque année 6000 jeunes spectateurs.
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